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de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour-

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Finlande
Date d'inscription : 27/01/2016
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Finlande
MessageSujet: de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour- de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour-  Icon_minitimeDim 7 Fév - 13:58
APH : Edge of Eternity
Tino Väinämöinen

" J'ai fait ce qu'on m'a dit de faire, du mieux que je l'ai pu. {Simo Häyhä}"




Présentation



« Moi moi !
Je m'appelle Tino Väinämöinen et l'on me surnomme Fin' , qui est le diminutif du pays que je représente; la Finlande mais vous me connaissez peut-être aussi sous le nom de Suomi. On me fête chaque année le 6 décembre qui est la date importante de mon indépendance envers la Russie. Je suis un Homme. Je suis Bisexuel et actuellement Célibataire . Mon principal défaut est que je suis trop bavard et ma qualité majeure est mon Altruisme. »

Taille : 1m70
Poids : au début des évènement : 71 kilos puis il a perdu ses poignets d'amours et est descendu à 65 kilos.
Mutation : Vision améliorée;
Peux distinguer précisément son environnement jusqu'à 5 km et voir relativement clairement jusqu'à 2.5 km. une trop longue utilisation de ce pouvoir lui inflige des maux de tête. Mais de cette vision d'aigle se déclare un effet secondaire plutôt mal venu. Finlande est devenu hypermétrope et doit porter des lunettes en dehors de l'utilisation de son pouvoir.
Arme de prédilection : Arme à feu (et de précision )
crédits


Physique




Finlande ? Oserais-je dire qu'il est une caricature du Finnois de base ? Hé bien la vérité est que caricature, il ne l'est pas. Mais fidèle à l'image de son pays, oui ! Il incarne bien ses habitants, quelle que soit la manière dont on le regarde. De la pointe de ses cheveux, en passant par son style vestimentaire, jusqu'à ses petites habitudes...

À première vue, Tino n'a rien de spécial, il paraît même plutôt quelconque. D'une carrure plutôt chétive, entre ses deux voisins, Suède et Russie, il fait pâle figure. Du haut de son 1m70, pour une vingtaine d'années, oui, on peux l'affirmer et le dire clairement. Finlande est petit. M'enfin, ne vous dites pas que le Finlandais est tout rachitique et tout mou, ce serait une grossière erreur de le sous-estimer en se basant sur ce simple détail de sa personne. Sa carrure cache une force surprenante. Passer des heures à tenir une arme lourde, sans bouger, y a de quoi vous faire un homme. Sa chevelure claire, d'un joli blond mat, Finlande ne se distingue pas non plus par la couleur et la coiffure de ses cheveux. Courte, soigneusement peignée sur le côté. Pas un épi rebelle, pas de coiffure défiant la gravité, rien de particulier à dénoter. Cette simplicité se retrouva très souvent dans la description de Tino. Que ce soit dans son physique ou son caractère. il est une personne simple. Pas stupide, ni niais ou naif, juste simple. Mais revenons à nos réglisses.

Sa peau est également claire. c'est qu'il n'a pas réellement d'occasion de bronzer et n'en ressent pas la nécessité. les étés chez lui sont doux et le froid revient bien vite chez lui après un rapide passage de la chaleur. Sa peau est soignée ou du moins, elle l'était, avant. A présent marqué ici et là de blessures cicatrisées ou en cours de guérison. Ces dernières ne finissent pas disparaître totalement, mis à part certaines marques qui persistent. Certainement dût à l'état de son pays. Mais il a bien autre chose à penser qu'à l'imperfection de sa peau. Il fait simplement attention a ce qu'il n'ait aucune infection.

Son visage aminci par les évènements et le voyage difficile qui le mena à la base. Il perdit de ses rondeurs. Il garde un visage fin, mais ses traits sont moins ronds ; doux et lui donne un air plus ferme et moins enfantin, mais plus fatigué et nostalgique. Oui Tino comme tout le monde à perdu de sa splendeur, même s'il reste quand même bien mignon. Son regard quant à lui reste intact. Grâce à sa mutation, il peux voir à des kilomètres devant lui, ce qui l'impressionne et franchement au début ça lui donnait la gerbe ces changements soudains de repères. Mais après il s'y est habitué, comme il s'est habitué à porter des lunettes pour lire, écrire ou qu'il tripote les pièces minuscules de son arme. Si sa vision de loin est celle d'un aigle, sa vision proche en pâti sérieusement, c'est ce qu'on appelle l'hypermétropie. Ses iris s'ombrent lorsque la nostalgie et la tristesse se glissent fourbement à son esprit, ses yeux reprennent bien vite cette étincelle qui le caractérise tant : la douceur, l'attention et la faculté de voir les bons côtés des choses. Et il garde son regard souvent vers l'horizon, toujours devant lui, gardant l'espoir qu'un jour... Oui, un jour, les choses s'arrangeront.

Ceci est une excellente transaction pour parler de... Son sourire. Au même titre que son regard, son sourire est l'indicateur que Finlande garde le moral malgré tout. S'il est un peu moins prononcé, il se fait souvent compatissant, rassurant, doux, rarement à présent soulevé par la joie, il essaye toujours de sourire, ne serait-ce que pour les autres. Pour leur offrir un peu de chaleur et de tendresse. Mais Tino n'est pas une muraille infaillible et très expressive ses états d'humeur se voient clairement sur son visage. Tristesse, désespoir, colère, dégoût. Il ne peut simplement pas cacher ses sentiments, ni retenir les larmes lorsqu'elles viennent couler sur ses joues.

Coté vestimentaire ? Et bien, j'ai envie de vous dire qu'il n'a plus tellement le choix. Il le sait et par conséquent, il ne fait pas la fine bouche. Que ce soit un peu trop petit ou bien trop grand ou même que l'ensemble soit moche... Hé bien tant pis. L'esthétique n'a plus sa place dans ce monde. Il a tout de même garder l'uniforme blanc qui l'accompagna pendant son voyage ainsi que le manteau de camouflage, tout l'ensemble n'étant plus si éclatant que ça. Un blanc sale, tâché à divers endroits, mais aussi déchiré et recousu à maintes reprises par les moyens du bord. Mais c'est bien une des seules choses qui soit encore à lui et l'hiver arrivant avec la neige, il est certain qu'il lui sera utile. Si ce n'est que pour lui tenir chaud.


Caractère





Tino n'est pas du genre à se faire remarquer. Il n'est pas particulièrement timide ou effacé, c'est simplement quelqu'un de normal et de pas trop extraverti qui aime faire les choses calmement et normalement. Il est sympathique, il ne laisse en général pas mauvaise impression, au contraire, il est assez sociable et ouvert, il fait volontiers la conversation, que se soit un sujet banal ou complètement excentrique. Il ne rejette pas l'originalité, qui est aussi un peu son domaine lorsqu'il s'agit de festivals. Il est simple, mais pas exagérément niais ou naïf, il en reste tout de même intelligent et réfléchi.

Il aime faire la fête, oui, c'est un festif, c'est un sociable, il n'est peut-être pas super extraverti, mais ça ne l'empêche pas de s'amuser comme il peut. Il prend son rôle de papa noël très au sérieux, même en ces temps difficiles et précaires. Sans cadeaux, sans décorations de Noël, et même sans déguisements de Père Noël ni de traîneau, dans ce monde de chaos, il doit apporter le bonheur et l'espoir au monde entier. Redonner le sourire à son entourage. Si tu crois en noël, noël viendra, même dans cette base de Milan.

Il est honnête, et même d'une moralité exemplaire. Un peu solitaire et un peu réservé, mais il saura tendre une main chaleureuse et aidant a ceux qui en ont besoin. Il aime les animaux, ce sont des êtres qu'il peut protéger plus facilement que les autres pays ou même que les humains, ce doit être en quelque sorte un moyen de réconfort, d'avoir quelque chose de vivant et d'affectueux à protéger. Sa jeune chienne qu'il a adoptée et dont le nom a été choisit par Suède - ne faites jamais confiance à Finlande pour choisir un nom. son propre enfant pourrait se retrouver avec un nom de meuble ikea -. Franc et ne supportant pas l'hypocrisie, il sera le premier à dire les choses... Mais avec tact. Toujours avec tact et gentillesse. Même s'il a parfois du mal à s'exprimer, et notamment face à la Suède. Su' n'est pas un mauvais bougre, il l'admet honnêtement, seulement... Il le met vraiment mal à l'aise. Mais alors vraiment mal à l'aise. Il est son ami, il l'est ! Seulement du côté de Su' les sentiments restent plus flous. Ou tout du moins, Finlande refuse d'admettre qu'il est la cible d'un réel amour, parce que quand on vous appelle "ma femme" et qu'on interprète la plupart de vos propos de manière fortement indicative, il y a quand même de quoi devoir se rendre à l'évidence. Et c'est là où l'honnêteté et la sympathie de Tino lui posent problème. Il n'ose pas lui causer de la peine s'il le refuse trop ouvertement, alors il se contente d'essayer de lui faire comprendre de manière subtile et sous-entendue que parfois, il pousse un peu trop dans son intimité.

Si croire que Tino se laissera marcher sur les pieds, est la plus grande erreur de ce monde. Certes, il accepte la critique et il supporte la provocation... Dix fois... Pas trois fois, pas cinq, il vous laisse une dizaine de chances. D'abord en vous prévenant de sourire crispé, puis de petites remarques, mais si par malheur vous tenter la onzième provocation, le onzième "poke" , celui de trop, alors laissez moi juste vous dire ceci "oeil pour oeil, toutes tes dents"


Histoire



Un pas, un autre pas. l'une après l'autre, ses jambes se levaient, difficilement, tremblantes, pour se reposer devant lui. Un pas, encore un autre. Son corps, son esprit, se concentrait entièrement à cette tâche. Marcher, avancer. La simple pensée de s'arrêter chassée immédiatement de son esprit. Il ne pense qu'à ça. Les membres douloureux, le corps à bout de forces, l'espoir seul est encore le moteur et le carburant pour chaque pas s'enfonçant dans la neige. l'avancée se faisait plus difficile à chaque heure de marche, chaque kilomètre parcouru. Devant supporter son pied, mais aussi celui de Lettonie qui agrippé dans son dos et blessé à la cheville se tenait tant bien que mal éveillé pour ne pas faillir. Heureusement, la fin du voyage sonnait. Ils avaient traversé les Alpes et l'espoir d'arriver un jour vivant à la base de Milan se faisait peu à peu plus vivace. C'est ce petit espoir qui leur permettait de continuer. Finlande se contentant de marcher, de garder son corps en alerte et debout et Lettonie usant et abusant de sa mutation jusqu'à l'épuisement pour les protéger. Tout deux dépendant de l'autre, dans la même galère. Tout deux unis pour le pire et le but ultime de rejoindre ce qui ressemblait pour tout survivant à l'Eden sur terre. Combien d'heures marchait-il dans le froid naissant de ce début d'hiver ? Le voyage avait duré de longs mois. Fait entièrement à pieds, prudemment, passant dans les endroits les plus éloignés de toute civilisation. Traversant monts et forêts. Ils ne se risquaient à approcher les villes que pour chercher vivres et munitions. Ils trouvaient parfois de rares vivres oubliés... Quant aux balles... . Ce fut long et rude, un voyage suicidaire. Mais le fait est qu'ils ont réussi. Finlande le sût dès l'instant où il finit de grimper la petite colline recouverte d'une fine couche de neige. Au loin, encore debout se tenait la base de Milan. Enfin... Sans prendre une seconde, pour observer cette vue idyllique, il continua sa marche. Un pas, toujours un autre. Pour ne pas s'effondrer si près du but. Il secoua tout doucement le Balte derrière lui, et d'un mouvement de tête lui montra la base qui se distinguait au loin. Il lui offrit un sourire épuisé, mais rassurant et ils se rapprochèrent. 50 mètres, 30 mètres, 10 mètres.. Les portes les accueillaient à bras ouverts. Des visages se tournaient vers ces deux nouveaux arrivants, mais Finlande gardait son regard devant lui. Et lorsque que ses deux pieds furent à l'intérieur de la base, lorsqu'il sût qu'ils étaient enfin sains et saufs, ses jambes le lâchèrent tout simplement et il se laissa tomber au sol. Ce fut le black-out.

Ils sont arrivés. Mais comment en sont-ils arrivés là ? Tout commença en cette début d'année, lorsque les mutations virent le jour. La nouvelle découverte des Etats-Unis secoua le monde entier.

La nouvelle découverte des Etats-Unis secoua le monde entier. Ces nouvelles mutations provoquaient engouement, polémique, manifestations. Mais au final, le monde accepta cette évolution de l'être humain et bien vite, bien trop vite pour Finlande, ils firent partie de leurs quotidiens. Finlande ne craignait pas ces mutations, mais il avait ressenti appréhension et inquiétude, envers ce brusque changement. Il n'avait pas donné d'avis clair, plutôt indécis. Si ces améliorations pouvaient aider un bon nombre de gens, il craignait qu'elles posent quelques problèmes en contreparties, ne serait-ce qu'entres voisins, entre civils. Étrangement, la préférence des Finnois pour la vision améliorée, le fit sourire et rire doucement. Un clin d'œil à leurs bons snipers ? Quel qu'en soit leurs raisons personnelles, c'est amusant et pas si dérangeant que cela au final si une grande partie se munissaient de vues d'aigles. Après tout... La Finlande est vaste, ses sports et loisirs prédisposés à une telle mutation et les finlandais, pudiques et respectueux ne sauraient utiliser cette vision pour espionner le voisinage. Ce n'est pas dans les mœurs. Au final Finlande se trouva quelque peu rassuré. Malgré qu'il reçut malgré lui cette nouvelle vision. Elle vint progressivement et Finlande eut quelques problèmes d'adaptation au départ pour évaluer à nouveau correctement les distances. Suite à cela sa vision changea à tel point qu'il trouva des difficultés à lire de près, devant éloigné de son visage toutes choses à lire. Un peu gêné par sa nouvelle hypermétropie, il se mit à porter des lunettes pour la vision de près. Il s'amusa de sa nouvelle ressemblance avec Suède.

Mais l'histoire ne s'arrêta pas là. Les choses dégénéraient. Un premier cas aux Etats-Unis, suivi d'une grande contamination dans le pays. Il avait un peu de peine pour Amérique, mais eut bien vite fait de s'inquiéter pour lui-même. Ce nouveau génome ne se contenta pas d'un continent et l'Europe fut touché. Il se propageait bien trop vite et bien trop rapidement, il se retrouva en Finlande. Les mutants envahissaient la capitale, les grandes villes, et remontaient peu à peu vers le nord. Les survivants se réfugiaient dans les quelques camps qu'ils eurent le temps de construire. Mais les uns après les autres, ils tombèrent. Il ne restait que le camp du grand Nord. Près de la Laponie. Finlande s'y trouvait et défendait tant bien que mal les défenses du camp. Un fusil en main, il tirait sur tout mutant s'approchant de trop près. Chaque balle était une douleur supplémentaire dans son Coeur. Ce qu'il tuait.. n'étaient-ils pas humains avant ? N'étaient-ils pas Finnois ? La tristesse l'envahissait.

Mais il tirait. Il devait protéger les hommes, femmes et enfants se trouvant ici. Lors de ses pauses Finlande passait son temps à la radio, espérant capter un message. Finnois ou d'un autre nordique ou bien même d'un autre pays. Mais la communication trop mauvaise, la radio restait grésillante. Finlande avait peur. Mais non seulement pour lui et la Finlande, mais aussi pour tous ses amis. Mais il gardait espoir. Les derniers survivants arrivés, parlaient d'un camp à Milan. Ce ne serait qu'une rumeur, mais les Suédois qui avaient colporté cette nouvelle étaient sûrs d'eux. Ils l'avaient entendu à la Radio. Milan... C'était loin, très loin. Mais il devait tenter sa chance. S'il y a ne serait-ce qu'une once de chance qu'il puisse y retrouver Suède, Danemark, Norvège Islande ou même encore Estonie... Il devait la tenter. Le lendemain matin, il s'éloignait du camp, n'emportant que son fusil, quelques balles, le minimum de vivres et un grand manteau blanc pour se camoufler dans les Taïga.

Il partit à pied accompagné D'Hanatamago. Il traversa une infime partie de la Russie pour rejoindre les pays Balte. Bien qu'il n'ait pas un excellent contact avec Russie, la situation ne laissait place dans son coeur à aucune rancune et il se sentit un peu attristé de ne pouvoir s'assurer qu'il aille bien. Il restait aux extrémités des terres, suivant l'océan Baltique, pour rejoindre l'Estonie. Il n'avait fait que débuter son long voyage, mais il sentait déjà la difficulté de ce périple. Le manque de nourriture qu'il partageait avec sa petite chienne courageuse qui tentait de le suivre sur ses petites pattes. le manque de repos, la douleur dans ses pieds, plus habitués à une si longue marche. Mais surtout... La solitude. Ce fut certainement ce qui fut le plus dur pour le Finnois. Et Hana était sa seule compagnie. Seul rempart entre lui et la solitude. Alors il lui parlait, beaucoup, et il imaginait ses réponses. C'est pourquoi il n'eut jamais le cœur de s'en séparer, ni au camp en Laponie, ni maintenant, ni jamais. Et puis elle lui était bien utile pour trouver de la nourriture déjà bien dure à trouver. Il continua, bien déterminé à traverser l'Europe. Son obstination allait être son moteur pendant tout son voyage. Il ne croisa pas Estonie chez lui, mais ne se démonta pas pour autant. Il devait être parti. Peut-être se trouvait-il à Milan ? Il reprit la route. Lettonie, puis Lituanie. C'est à la frontière de la Pologne et de la Lituanie qu'il fit sa première rencontre.. Humaine.

Il arriva devant une petit maison abandonné, la porte sortie de ses gonds. Elle avait l'air vide de toutes choses intéressantes, mais elle semblait aussi vide de tout ennemis. À ses côtés Hanatamago haletait de fatigue et couinait de temps à autres au bout de ses forces et les coussinets meurtris. Ils devaient se reposer. Ainsi, il s'engouffrait à l'intérieur espérant trouver dans cet endroit, un peu de répit avant de reprendre la route. Ses pas grinçaient sur le vieux parquet et Hana le suivit lentement. Il entendit du mouvement et empoignant son fusil, il s'approchait de la source du léger bruit. Sa tête passa dans une salle et malgré sa bonne vue, il n'eut pas le temps de voir grand-chose qu'une balle siffla au-dessus de sa tête et s'encastra dans le mur. Il recula d'un geste brusque attrape Hana sous son bras et se colla au mur du couloir.

« Qui est là… ? »

C'était une voix tremblante, qui semblait enfantine et surtout inoffensive. Mais si ce jeune garçon, cet enfant avait une arme, il restait un danger. Il ne voulait pas le tuer, il voulait simplement qu'il lâche son arme et peut-être.. Pourrait-il l'aider ? Mais il se méfiait. Un jeune avec une arme ? Peut-être était-ce un piège. Ainsi, il dit clairement cachant le doute de sa voix.

« Baissez votre arme ! Ou je tire ! » Mais plus doucement, il rajouta « ... Qui êtes-vous ? »
« … Je… Raivis Galante, et vous… ? »

La surprise, fit battre la chamade à son Coeur. Il connaît ce nom, il en est sûr. « Raivis... Lettonie ? C'est toi ? ».

Avec l'espoir qu'il venait de retrouver une autre nation vivante, et surtout l'un des trois baltes, il sortit de sa cachette, et posa Hana sur le sol alors qu'il reconnut un Lettonie, dans un état plus terrible que jamais. Mais la joie, le soulagement de trouver une autre nation fut telle qu'il s'approcha à grand pas du plus jeune, accueillit Raivis au creux de ses bras et le serra avec douceur contre lui. Tout aussi ému que le plus petit, quelques larmes coulèrent de ses yeux. Il n'était plus seul. Il avait trouvé Lettonie et il l'amènerait jusqu'à Milan.

Avec son nouveau compagnon de route, Finlande reprit sa descente vers l'Italie. Trouver des vivres pour deux personnes et un chien fut un défi de tous les jours, mais la solitude se faisait moins pesante à présent. Rassuré d'avoir une présence à ses côtés, bien qu'aussi frêle que Lettonie, redonna une nouvelle énergie à Finlande qui se remit à parler. Il alimentait la plupart des conversations entre lui et le Letton. Elles lui donnaient l'illusion que tout allait bien et les heures défilaient plus vite encore. Mais Finlande trouvait Lettonie trop fragile pour ce voyage. Une pensée trompeuse mais encouragée par le témoignage de leur rencontre. Ainsi, il s'attribua les tâches les plus difficiles. Il laissait toujours Lettonie dans une cachette et prenait lui-même le risque pour approcher les villes à la recherche de vivres. Il faisait de même lorsqu'ils n'avaient d'autres choix que d'affronter des mutants.

Ils traversaient l'Autriche par ses bois. Ils avaient plus d'un mois dans les pattes et l'état des deux nations étaient déjà des plus pitoyable. La fatigue les acculait et le visage de Finlande n'avaient plus la même rondeur sur ses joues. Ses vêtements déchirés à plusieurs endroits et le corps parcouru de quelques coupures et bleus. Mais le danger frappait aussi au coeur des forêts. Et Finlande vit au loin, passé entre deux troncs d'arbre, un mutant. Il n'en avait jamais vu de tel. Et sans tarder, il incita Lettonie à grimper dans un arbre, tout en faisant fuir Hana dans un buisson. il se couchait au sol, fusil devant lui. Le mutant se rapprochait inexorablement. Le contourner serait une tâche ardue voir impossible. Il n'avait pas le choix. Il devait utiliser l'une de ses dernières et rares munitions pour s'en débarasse. Il mit un certain temps, préparant son tir avec précision. Il stabilisa son fusil et tira. La balle fit son trajectoire et traversa le crâne de la créature, qui après quelques gestes chaotique s'effondra sur le sol. Finlande soupira. Sa concentration avait été telle, qu'il n'avait fait aucunement attention à son entourage. Si bien que lorsqu'il entendit les pas derrière lui, il était déjà trop tard. Son sang ne fit qu'un tour, la terreur prenant le dessus et lorsqu'il se retourna fusil en main, dans un geste d'ultime défense, tout ce qu'il vit fut la gueule hideuse de l'un d'eux, amorçant le geste pour lui sauter à la gorge, quand sa tête explosa dans une gerbe de sang et de morceaux de cervelles. Le sang ayant giclé jusqu'à son visage et sur ses vêtements, Finlande releva lentement les yeux vers l'arbre, ou la lunette de viser du sniper de Lettonie brilla à la lumière blafarde du soleil. Il l'avait sauvé. Le corps tremblant, réalisant qu'il venait de frôler la mort, Finlande essuya le sang et se hissa avec dégout loin du cadavre a ses pieds. Il s'appuya au tronc d'un arbre, le choc parcourant ses veines comme un poison. Sans Lettonie, son voyage se serait arrêté ici.

L'esprit de nouveau clair et le choc passé, mais loin d'être oublié. Reconnaissant envers le plus jeune, acceptant s'être trompé sur son compte, tout changèrent entre eux. Il confia ses arrières à Lettonie et leur relation qui devint collaboration en ressortir plus souder et plus forte. Finlande trouva même la force de s'enthousiasmer sur leur duo "de choc". Un enthousiasme qui retomba bien vite lorsqu'ils tombèrent tout deux à court de munitions. Ils avaient tout fait pour les économiser, mais privilégiant la prudence, Finlande vida sa dernière cartouche sur un mutant qu'il jugeait bien trop dangereux et à quelques pas de les découvrir dans leur abri de fortune. La présence du mutant les incita à repartir sans se reposer. Le fusil devenu inutile, il le laissa tomber aux pieds du mutant. Enfin les Alpes s'imposèrent aux deux nations épuisées. La dernière étape. Certainement, la plus dure, mais s'ils parvenaient à passer la chaîne de montagnes, alors le reste du chemin sera la dernière ligne droite. Lettonie était épuisé et Finlande le savait. Depuis la pénurie de balle, ce dernier usait de son pouvoir en abusant d'imagination pour les garder sains et saufs. Contourner les montagnes n'est pas une option et si le chemin se présageait difficile, il encouragea Lettonie pour cette dernière épreuve. S'armant de courage, ils progressèrent dans les montagnes, ils empruntèrent des chemins escarpés plus directs, croisant parfois des routes dessinées par l'homme. Lors d'une montée assez ardue, Lettonie glissa et redescendit une partie du sentier en roulant et se blessant au passage de pierres ou de racines. Finlande eut bien vite fait de le rejoindre, avec prudence. Quelques blessures de plus à déclarer, mais ce qui inquiéta le plus le Finnois fut l'entorse à la cheville de Lettonie. Ajouté à cela l'épuisement du plus jeune. Finlande se savait lui-même à bout de force, mais pas une seule seconde l'idée de laisser Lettonie derrière lui traversa l'esprit. il attrape le corps du Letton et le hissa sur son dos. Dès cet instant, ils progressèrent ainsi. Empruntant l'un des tunnels traversant la montagne, ils passèrent de l'autre côté. L'Italie... Le nom de ce pays lui arracha une larme de bonheur et de soulagement. Encore quelques jours de marche et bientôt, ils pourront vérifier d'eux-mêmes, si la base de Milan est cet endroit promis par la rumeur.


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Écosse
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Écosse

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MessageSujet: Re: de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour- de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour-  Icon_minitimeDim 7 Fév - 14:06
Et je te redonne donc ton kit~ c:

-Un Beretta 92FS 9mm semi-automatique.
-Un drapeau.
-Un rouleau de bandages.
-5 rations de combat.
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Japon
Date d'inscription : 03/01/2016
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Japon

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MessageSujet: Re: de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour- de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour-  Icon_minitimeLun 8 Fév - 18:00
Bienvenue, Finlande! :D
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Albanie
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MessageSujet: Re: de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour- de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour-  Icon_minitimeVen 12 Fév - 19:24

Bon retour ~
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MessageSujet: Re: de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour- de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour-  Icon_minitime
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de retour -pas pour vous jouer un mauvais tour-

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