Mathias est une personne que l’on qualifierait de grande ou même d’imposante du haut de son mètre 80 et de sa carrure massive. Il un physique typiquement nordique, assez épais non pas du a la graisse mais à une présence assez conséquente de muscles. Il a des cheveux blonds dont la longueur reste indéterminée à cause d’une coupe en épi assez atypique et désordonnée. Il possède deux yeux bleus océan pétillants de joie et de bonne humeur. Mais ça c’était avant, les derniers événements ont été difficiles pour tout le monde et le danois a perdu du poids. Même s’il ne se laisse pas aller et continue à faire de l’exercice dans la base. Ses yeux ont perdu de leurs éclats, même s’il le cache derrière un sourire quasi constant, il n’est plus aussi heureux qu’avant. Sa peau aussi à pâlit avec le manque de soleil. Niveau vestimentaire, c’est assez classique. Il porte une chemise rouge et un pantalon assorti d’une couleur plus foncée. Il assortit en général sa tenue par une cravate voir et un long manteau brun. Celui-ci comme ses bottes ne sont plus de première jeunesse et possède des marques d’usures assez visibles. Il n’est pas rare que Dan ait eu à recoudre son manteau. Durant son voyage pour la base son corps a reçu de nouvelles cicatrices, résultat d’un combat contre un mutant particulièrement coriace, notamment une sur le visage qui part du milieu de sa lèvre inférieure et qui s’arrête quelques centimètres en dessous de la lèvre. Ce sont les séquelles de son affaiblissement.

Coté qualité, on peut dire que le danois est plein d’énergie. Il a une joie communicative bien que potentiellement énervante. Il est toujours de bonne humeur et possède beaucoup d’humour, c’est un peu un grand enfant. Il n’aime pas voir son entourage triste et abattu c’est pour cette raison qu’il arbore toujours un large sourire, pour rendre les gens heureux.
Coté défaut, Mathias est borné, têtu et n’aime pas qu’on lui marche sur les pieds. Il ne se laisse pas faire. Il peut se montrer égoïste en n’écoutant pas ce que les autres on a dire ce qui le rend légèrement dominateur voir tyrannique. Il a aussi un sacré ego et est dépourvu de capacité à lire l’atmosphère.
Bien que Danemark soit un complexe mélange de toute ces petites choses, il n’est pas sans faille. Les récents événements ont été un coup dur pour lui. Même si son attitude générale n’a pas vraiment changée, c’est à l’intérieur que le danois cache ses faiblesses et ses peurs. Il a peur que la situation se dégrade, qu’un de ses amis ou de sa famille ne disparaisse ou pire ne contracte le SDG… Ce sont ses peurs qui le poussent à protéger son entourage. Bien qu’il mette beaucoup de volonté pour que tout se passe bien la promiscuité et le manque de place comme de vivres le rendent légèrement tendu et anxieux, si on le cherche trop un jour il risque d’exploser, et dieu seul sait qu’un viking, même un ex-viking, peut être violent. Il a dû se priver de beaucoup de ses péchés mignon, la bière en premier lieu et de tous ses gâteaux à base de beurre. Il regrette aussi l’absence de réglisse.

Ce n’est pas rare que quelques feuilles volantes contiennent plus de sentiment qu’un simple livre, même si elles sont couvertes d’une écriture difficilement déchiffrable…

Juillet 2014, Norge,
Ça y est les mutations génétiques ont été approuvéées, bien que je n’apprécie pas vraiment cette idée contre nature... Je ne pense pas que les ancêtres apprécieront nos choix mais un drôle de sentiment d’allégresse me sert la poitrine. Je pense que mon peuple est content du choix de notre gouvernement, ils ont l’air de vivre mieux et d'être heureux. C’est quelque chose qui m’avait toujours tenu à cœur et maintenant que je les sens si heureux je ne peux m’empêcher de l’être aussi. Ai-je raison ?

Quelques ratures suivent ces quelques mots avant que l’encre ne change de couleur.

Depuis plusieurs jours, il y a quelque chose d’étrange… C’est quelque chose que je ne pouvais expliquer avant ce matin, figure toi que j’ai moi aussi fait l’acquisition d’une mutation. Je te rassure je ne suis pas allé subir cette mutation, non elle est apparue un jour comme ça… Enfin ce matin pour être précis. Ce qui amena une situation assez cocasse. Imagine-moi sortant de la douche à peine habillé et pensant à la réunion que j’allais raté quand tout d’un coup je me suis retrouvé au milieu de la salle effrayant une pauvre dame qui semblait faire un peu de ménage. J’ai hérité de la téléportation, tu te rends compte, moi et une grande majorité de mon peuple avons opté pour la téléportation y a pas plus génial comme mutation pour quelqu’un d’aussi génial que moi !
Denmark.

Septembre 2014, Norge,
Je m’inquiète. Je sais que toi aussi tu as entendu le cas de cette créature au Etats-Unis… Je ne comprends ce que c’est. J’ai peur que ce soit du aux mutations… Qu’est-ce que ça pourrait être d’autre, ça n’existait pas avant ! Qu’allons-nous faire ? Si jamais cette chose arrive jusqu’en Europe ? Il faut qu’on reste sur nos garde…

Le reste du texte s’efface légèrement entre mots difficilement déchiffrables et ratures. La suite continue sur une autre feuille, il semblerait qu’un long moment se soit écoulé entre les deux feuilles.

Février 2015, Norge,
C’est de pire en pire je ne sais pas quoi faire… Les créatures sont arrivées jusqu’en Europe et ils ont donné un joli nom a une telle saloperie le SDG, le syndrome de désagrégation génétique. Une vengeance divine pour nos bêtises oui ! On a touché à quelque chose auquel on n’aurait pas dû… Je n’aurais jamais dû accepter et maintenant ma population se fait décimer… Je me sens impuissant.

Les lettres continues et pourtant on ne dirait pas qu’elles aient de destinataire cette fois.

Bordel ! Rien ! On ne peut rien y faire ! Rien n’a pu endiguer la progression pas même la mise en quarantaine et aucun traitement n’as pu être trouver. Pas même un moyen de protéger les personnes encore saines. Plus la panique montait plus de cas se déclaraient. Il n’y rien à faire ! Je n’arrive à contacter personne et rien ne me parvient.

Il y avait un grand trait rageur sur une partie de la feuille.

Je ne peux plus rester. J’ai mis les survivants a l’abri et j’ai pris la direction de Milan, il parait qu’il y a une base là-bas…. Pour nous. J’espère que les survivants tiendront le coup.
Le voyage est long… Et pas moyen de trouver un véhicule en état de fonctionnement, on était plusieurs à partir. Nous avons déjà perdu la moitié de l’effectif avant d’atteindre Hambourg. Le chemin reste long à parcourir et dangereux, les allemands n’avaient pas choisi la meilleure des mutations et je suis persuadé qu’un de mes mutants nous suit. C’est étrange de s’approprier la possession d’un monstre…
Nous sommes tombés dans un piège, visiblement ces créatures ne sont pas aussi idiotes qu’on ne le pensait. Le combat fut rude et nous avons perdu deux hommes.

Quelque goutte de sang essuyées tachaient le papier.

Il nous reste encore du chemin à parcourir et je n’en vois pas la fin.
Je crois que nous avons atteint les Alpes et la Suisse par la même occasion, j’ai peur de ne pas pouvoir emmener tout le monde au bout du trajet. Nous avons épuisé nos stocks de balles et nos lames sont ébréchées presque inutiles. Nous sommes lessivés et malades. La fatigue se fait sentir…
Nous sommes presque arrivés selon la carte nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de Milan, mais j’ai des doutes. De la petite douzaine qu’on était de base nous ne sommes plus que 3… Et encore l’un d’eux ne tiendra pas une journée de plus, il va falloir réfléchir au fait de le laisser derrière… ça me fend le cœur.

L’écriture est brouillonne, on sent le stress et la peur de son auteur dans ses mots.

Bon sang ! Je ne peux pas y croire… L’un de nous a contracté le syndrome, on m’a hurlé de les laissé derrière de partir vers Milan seul, Pourquoi les ai-je écoutés ? Pourquoi ? A nous deux on aurait pu le maitriser ! Le tuer s’il le fallait alors pourquoi ?

Des taches circulaires brouille l’écriture.

De toute façon…. Je… Il ne me reste… Quelques heures…

Le texte redevient lisible bien que l’encre se fait rare dans les lignes.

Il ne me reste qu’un petit effort. Milan je suis là… Dis moi que je ne suis pas seul et qu’ils sont là.