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Divisée plus que jamais... à Bali, inutile d'aller prier. || Indonésie

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Indonésie
Date d'inscription : 14/03/2015
Messages : 39
Pontianak
Indonésie

Mon statut
Mutation: Contact empoisonné
Expérience: 0/1000
Inventaire:
MessageSujet: Divisée plus que jamais... à Bali, inutile d'aller prier. || Indonésie Divisée plus que jamais... à Bali, inutile d'aller prier. || Indonésie Icon_minitimeDim 12 Juil - 12:24
APH : Edge of Eternity
Ayunda Gunawan

  
"Bhinneka tunggal ika... mais elle n'a jamais été autant divisé."


  


  
Présentation

  


« Yo. Le nom, c'est Ayunda Gunawan, même si on m'appelle pas généralement comme ça. Y'en a qui disent Ayu, Yuyun, ou Ayuni une fois, c'est déjà arrivé, je trouve ça mignon. Sur la carte, je suis l'Indonésie. Le pays taquiné par les asiatiques et les océaniques. Les îles. Et Jakarta et Bali. Aah c'est beau Bali. J'ai vu le jour il y a des années, des siècles, très longtemps, un 17 août. La nature aurait pu faire de moi un homme, mais je suis une femme sans atouts importants en compensation. Après quoi... eh, j'ai eu le temps de vivre avant tout c'bordel. J'ai connu des gens. Des hommes surtout. Pas longtemps, mais je les ai connu. Vraiment pas longtemps. Aujourd'hui, c'est terminé. Single forever. Han, j'oubliais presque de dire l'essentiel. Ce monde m'a rendu barge, je suis trop impétueuse à son goût. Par contre, j'ai le sens de la survie. Je ne gâche pas. Ni la vie, ni l'envie de vivre. Le sens des affaires que j'ai appris au fil des années ça. D'ailleurs, je prends rien pour votre sécurité. Le droit d'exister dans ces terres pourries est gratuit. »

Taille : 1m58
Poids : 55 kg
Mutation : Contact empoisonné; l'indonésienne peut faire de sa peau un bouclier venimeux, même les lèvres. Ce poison est mortel pour quiconque excepté les Nations qui, selon leur constitution, peuvent devenir très malades (donnant ainsi une forte fièvre, des vertiges et vomissements).
Arme de prédilection : Avec un chargeur de préférence, pour combler sa non vraie compétence avec les armes.
crédits


  
Physique

  


Elle est si frêle, la petite Indonésie... la petite nation perdue au milieu de l'océan qui a plus de potentiel dans ses ventes de marionnettes en bois plutôt que dans les armements. Toutes ces années après, tu penses vraiment pouvoir faire le poids face à un monde pareil ?

Nous sommes d'accord, pour ce qui est des représentants de la Terre, ce n'est pas l'apparence qui compte. Mais ne fait-elle pas pitié, au milieu de ce gigantesque champ de bataille dévasté, avec sa taille peu prometteuse comparée à celles de ses camarades pas totalement inhumains ? N'est-elle pas plutôt aussi petite et mince que chacune des îles qui constituent son pays ? Toi qui a vécu dans la chaleur et l'humidité durant des siècles d'existence, sais-tu réellement ce qu'est la froideur de cette guerre ? On pourra dire ce que l'on veut, elle ne perdra ni le Nord, ni l'espoir. Ce n'est donc pas son mètre 58 qui va l'arrêter. Et un poids presque plume pour cette taille, c'est toujours utile durant la fuite – sans vouloir insinuer qu'elle est lâche ou peureuse. Indonésie est facilement reconnaissable avec ses deux épaisses couettes, représentant ensemble les deux plus grandes îles de son pays – enfin, deux parmi les autres – à savoir Sumatra et Bornéo. Alors certes, l'Indonésie n'est pas un lieu dit « petit », surtout quand on regarde la carte, mais elle n'est qu'un amas d'îles de tailles diverses. D'où celle de sa représentante. D'ailleurs, en parlant de similitude entre les deux, les indonésiens ne sont-ils pas généralement mate de peau ? Eh bien peut-être l'était-elle autrefois, mais le climat de son « lieu de vie » actuel ainsi que sa mutation ont changé cette partie de sa génétique. Elle est dorénavant blanche comme une européenne. Lorsqu'elle utilise sa peau transformée, les parties qui réagissent, comme le plat de la main, les lèvres, une délimitation du visage ou quelconque du corps, se violassent. Il suffit d'une minute ou deux pour que l'étrange muqueuse se dissipe complètement ensuite. Si le visage est atteint, il arrive que l'iris noisette de ses yeux change partiellement ou radicalement de couleur et soit écarlate.

Indonésie a une taille fine, élancée. On la prendrait facilement pour une lycéenne. Avec la féminité en moins. Pour le peu de vêtements militaires et autres combinaisons faites exprès pour ces temps durs à sa taille, elle porte des choses plus décontractées, et se le permet bien car dispose de cette protection contenue dans sa peau. N'empêche pas les griffures et blessures superficielles et graves, mais écarte cependant toute chose non humaine – excepté les nations, ce n'est pas le but de les tuer... - aussitôt qu'on lui saisit un bras ou une jambe. Ce qui ne signifie pas pour autant qu'elle se promène dehors uniquement en short, t-shirt et converses. Mais sa mutation est prise en compte comme une sorte d'armure, nettement moins efficace qu'une vraie tenue adaptée bien sûr. Et en plus, quand ça agit, ça picote. C'est loin d'être l'équipement idéal. Pour une raison que nous évoquerons plus tard, elle s'équipe quelques fois de gants en tissu. Souvent, voire très souvent, elle porte un casque audio autour du cou, si ce n'est posé sur les oreilles. Mais ça c'est autre chose... Comme certains, elle possède également un masque à gaz. Il lui a été très utile durant son voyage depuis sa patrie jusqu'à Milan... Elle le garde au cas où une autre migration du genre sera à faire en urgence, dans l'immédiat, un peu trop précipitamment... Ce qu'elle n'espère pas. À moins que ce soit pour la guider jusqu'à la terre promise où tous seront définitivement en sécurité ? Elle n'existe pas ? Alors elle le garde encore un peu.


  
Caractère

  


Ouille... Comment décrire correctement, avec du détail mais sans trop se perdre, la manière de faire, de réagir et de parler de l'indonésienne ? C'est peut-être déjà un casse-tête rien qu'en imaginant le changement qu'il y a eu entre l'avant-apocalypse et l'après. Mais on va essayer. Après tout une fois lancé, il paraît que le reste vient tout seul. Enfin c'est ce qu'on dit. Un peu comme ce monde changé où on espère s'habituer un jour... sans vraiment l'accepter au final.

Première chose à savoir : Indonésie tient peu en place. Pas parce qu'elle a la joie de vivre et l'humeur constamment brillante comme un ciel d'été d'une puce sauteuse surexcitée, mais parce qu'elle a besoin de s'occuper l'esprit. Avec tout ce qui se trame dehors, il y a de quoi paranoïer, avoir envie de se détendre ou simplement de penser à autre chose afin de ne pas péter un plomb et s'énerver contre les autres pour rien. Eh bien, à voir le caractère qui peut s'avérer explosif de l'asiatique, il est mieux pour elle de passer son temps à discuter et faire de l'exercice plutôt que de pavaner et laisser libre cours à son imagination, au risque de laisser bon nombre d'idées noires envahir son esprit. Un moyen efficace est avec son casque audio qu'elle ne quitte pratiquement jamais : si vraiment rien ni personne ne peut l'occuper, elle écoute en boucle des musiques de sa patrie. Se couper ainsi de la dure réalité, c'est peut-être irresponsable pour une nation, mais c'est toujours plus sain que de perdre tout sens en devenant fou à ne plus supporter la situation autour. À ne pas prendre non plus comme l'action d'une ermite, elle est loin d'être allergique à la sociabilité. Indonésie accepte tout rapport amical, et sait toujours comment rire et sourire. Bien qu'elle se comporte la plupart du temps comme une enfant à un goûter d'anniversaire, elle est capable de sauts d'humeur assez voyants, lorsque quelque chose va de travers. Et en général, quand un détail lui déplaît, elle s'arrange pour le faire vite savoir, et pas forcément avec délicatesse. Ah ça, l a politesse, connaît pas. Plutôt du genre à la déchirer avec les dents, l'écraser en craquant les doigts et vous la foutre au... collé dans le dos de manière à ce que vous ne puissiez le récupérer seul.

Amical passe encore, en revanche, côté cœur... Alors oui, on est d'accord, les temps ne sont pas aux speed-dating, dans ce cas nous parlerons plutôt d'un cran de plus dans l'intimité, et d'une manière universelle : le toucher. Autrefois peut-être, elle vous aurait comblé de câlins parce que vous êtes un proche, autant du côté sentimental que du côté géographique... Mais maintenant, n'espérez même pas obtenir une poignée de main de sa part. Ou alors, uniquement lorsqu'elle a ses gants en tissu. Si, des gants militaires, tout simples, qui ne vous laisseraient même pas deviner la muqueuse que peuvent dégager ses paumes... Eh si, Indonésie craint bel et bien de vous empoisonner sans le vouloir. Il faut dire que les premiers jours avec cette mutation n'ayant pas été de tout repos, sa vie sociale en a prit un coup, aujourd'hui comme hier. De ce fait, elle est généralement méfiante lorsque quiconque tente de l'approcher, que ce soit pour son bien ou son mal. (et encore, interrogeons-nous : c'est grave si elle lui donne une claque malencontreusement empoisonnée pour légitime défense ?) Elle sait pertinemment que le dit poison ne va pas tuer ses camarades nations, mais loin d'elle le sadisme de les rendre malades pendant une bonne semaine, cloués au lit avec de violents vertiges et vomissements. Et donc, ne venez surtout pas lui demander s'il lui est arrivé de tuer accidentellement... rien qu'en voulant donner un peu d'amour à quelqu'un. Avouez que c'est moche, en plus d'être balo. Surtout en ces lieux, ces temps-ci, et avec tout ce qui nous attend de l'autre côté des portes. Non, vraiment, la survie, c'est déjà bien.


  
Histoire

  



13 septembre 2014

La première fois que la représentante de l'Indonésie a été mêlée à ces histoires sordides, c'est en apprenant la mort mystérieuse d'un étudiant à Pontianak. Une chose à laquelle une nation peut s'attendre pratiquement tout les jours. Après tout un pays, ça accueille en moyenne une naissance et un ou deux décès tout les jours. Mais lorsque le chiffre a augmenté en à peine un mois, la figure humaine Ayunda Gunawan s'est inquiété.

Comme dans de vulgaires accidents domestiques, ces gens ont tous été diagnostiqués « morts empoissonnés ». La police s'emmêla rapidement les pinceaux : tueur en série, épidémie, terrorisme ? La situation devint critique lorsque toute l'île de Bornéo fut touchée le mois suivant. Indonésie se rendit aussitôt sur place. Là-bas, la confusion fut à son paroxysme : la moitié des habitants était déclarée morte par un poison non identifié, l'autre mise en quarantaine. Le rapport indiquait des résistances contre la police et des peurs dans le regard de ces gens-là. Mais comment, qui sont ces fous dont le cerveau s'est subitement retourné pour commettre un acte pareil ? Elle prit le risque de s'entretenir avec l'un d'eux. Bête erreur. C'était une femme de la trentaine, les traits tirés par la fatigue et la paranoïa développée au point qu'elle refusait justement de se détendre un minimum. Elle hurlait qu'elle n'était pas folle, qu'elle n'y pouvait rien, qu'elle n'avait jamais voulu tuer ses voisins ni son jeune fils en bas-âge... Elle lui prit brusquement la main, la suppliant de l'aider. Mais le seul résultat obtenu fut une étrange maladie qui frappa la nation humanisée.
La semaine qui suit, Indonésie subit une redoutable fièvre.
Prise de vertiges et de vomissements qui feraient passé toute gastro pour un petit rhume d'écolier, elle fut sauvée par son statut « d'immortelle » en ne mourant pas empoisonnée... car oui la rapidité de la chose était là : ces gens tuaient d'un simple contact de la peau. Comment, pourquoi, depuis quand, voilà des questions auxquelles elle ne sut répondre. De toutes façons elle avait besoin de repos.

Une fois complètement remise, elle constata avec stupeur que Sumatra fut presque également et entièrement contaminée par le même phénomène. Pourtant ce n'est pas comme si c'était transmissible comme un petit microbe. Au toucher, la cible meurt, elle n'obtient pas ce... cette... malédiction aussitôt fait. Et pourtant si, la population se transforma peu à peu en dangers ambulants, sans pouvoir maîtriser la capacité en question s'ils ne parviennent à contrôler leur panique d'abord. Indonésie non plus ne savait pas quoi faire. Son pays n'était pas le plus assuré en cas de catastrophe similaire et il fallut réclamer l'aide et le soutien des voisins pour-

Horreur.

Le monde entier était déjà touché depuis longtemps. Située aussi loin sur le globe, elle n'apprit la nouvelle que trop tard. Les États-Unis comme l'Europe perdaient déjà de leurs ressources pour eux-même, il était impensable qu'ils lui soient d'un secours comme un autre. Ayunda se sentit désemparée. La capitale, où elle vivait, allait sans doute être touchée, très prochainement. Qui pouvait encore lui répondre ? Chine ? Inde ? Papouasie-Nouvelle-Guinée ?

Quelqu'un... ?

10 mars 2015, elle écoutait « Karam » par Sarasvati.

« Bien que divisée, elle est une » est la devise du pays. Pourtant, tranchée entre les bourreaux et les victimes, ce proverbe a perdu tout son sens. Bien sûr, « bourreaux » est un bien grand mot. Ce n'est pas comme si les indonésiens souhaitaient utiliser leur mutation à de mauvaises fins. Mais comment voulez-vous vous en priver du jour au lendemain ? Du contact, de vos amis, de votre famille, de votre vie sociale et ce qui vous permet de tenir au milieu de ce monde de fou...
De l'amour ?
Ahh... oui. Ayunda était une nation. Une nation éternelle. Une nation qui assiste à toutes les naissances comme les morts. Mais ce que beaucoup oublient, c'est qu'une nation est aussi logique qu'un humain ordinaire. Il dort, mange, s'amuse et ressent des émotions comme des sentiments. Et c'est déjà bien assez cruel de savoir que l'on ne pourra trouver ce qu'on appelle une âme sœur ou juste un amant. Le temps passe et l'humain aussi. Mais pas elle. Si elle a déjà vécu quelques histoires ? À quoi bon, elle sait depuis longtemps que c'est peine perdue. Pour perdre la personne plus chère que tout au monde sans jamais pouvoir la rejoindre ensuite ? L'éternité coûte cher.

C'est là qu'elle le rencontra.
Wayan il s'appelait. Un diplômé en médecine. Depuis plusieurs semaines déjà, le pays était retourné au point que les hiérarchies et toute la politique, on pouvait carrément se les foutre au fondement. Comme « ses » indonésiens, la nation se retrouva perdue et loin de la capitale, bientôt prête à rejoindre la dernière île contaminée. Avec un peu de chance, Papouasie-Nouvelle-Guinée s'en sortait mieux qu'elle. Et ils se tombèrent dessus. Comme dans les shows mielleux télévisés. Peut-être que la solitude était un bon stimulant, ou bien était-ce le danger qui rôdait et l'adrénaline qui motivait leur instinct de survie, mais ils se ne quittèrent plus jusqu'à la traversée de la mer de Timor.
Un charmant garçon en tout cas. Il était d'un banal à s'en foutre royalement, mais d'une loyauté implacable. Quel dommage qu'il ne possédait pas la science infuse pour guérir ne serait-ce qu'un peu de cette insupportable épidémie venimeuse. Malgré les conséquences, Ayunda s'enticha du jeune homme qui lui, se fichait éperdument de son immortalité. Qu'elle soit avant tout Indonésie lui importait peu, voire rien du tout. Pour lui comme pour elle et le reste du pays, il n'était plus que question de survie et recherche d'un lieu sécurisé un minimum. Du moment qu'ils pouvaient dormir sur leurs deux oreilles au moins une nuit, ça suffisait. Indonésie tenta d'appeler Pays-Bas, son très cher « père » qui allait peut-être lui répondre malgré les tensions qui subsistaient depuis l'indépendance prise par la jeune fille. Elle espérait également que Chine, le « grand frère », allait pouvoir montrer quelconque signe de vie. En tant que siège de l'ASEAN, elle devait également venir en aide aux pays inscrits sur la liste. Mais perdue comme elle était, comment pouvait-elle ne serait-ce que savoir si les nations étaient dans une situation critique ou non ? Tout semblait désespéré, mais elle était encore saine, avec Wayan à ses côtés...

Côtés qui furent vite dévastés.

C'est horrible hein, l'éternité ? Incapable de quitter son poste, sa vie et rejoindre les Enfers comme le Paradis. En tant que nation, elle ne pouvait ne plus exister du jour au lendemain. Et quand bien même son pays disparaîtrait, rien ne dit qu'elle s'évaporerait avec – regardez la Prusse par exemple, il paraît qu'il est toujours aussi en forme, enfin avant la catastrophe surtout. Pour supporter le cauchemar alors, il ne restait plus que cet indonésien médecin qu'elle avait trouvé par hasard. Le cœur fragilisé par le monde transformé, pouvait-elle vraiment échapper aux raisons du dit cœur ? Bien sûr, Indonésie tomba malencontreusement amoureuse du jeune homme, mais ce n'est pas le SDG qui coupa court à l'une de leurs conversations.
Elle avait eu le malheur de l'embrasser.
Et Wayan fut empoisonné.
Certes, certains de ses camarades nations possèdent des mutations très utiles et inoffensives. Mais bien que la sienne puisse la défendre d'une certaine manière, comment aurait-elle pu avoir la courage – ou juste la bonne idée de ne pas oublier – de s'entraîner avec et ainsi de la contrôler ? L'indonésien s'était écroulé devant elle, et mourut sous ses yeux. Les iris de l'homme se sont colorié d'un noir froid et inquiétant, tandis que ses lèvres semblaient se sécher au point que sa voix s'étrangla avec le reste de lucidité qui lui restait.
Était-ce parce qu'elle était une nation que, fatalement et ironiquement, le destin lui a attribué pareille mutation si elle devait finir par céder à une si innocente tentation avec un humain ordinaire ? Elle ne pleurait pas sa mort, s'avouant trop stupide de s'être laissé emporté alors que le monde entier est en crise... Ce n'est plus le moment de chercher du réconfort pour y échapper.

8 avril 2015, elle écoutait la première partie de « Semoga Kau Sembuh » par Koil.

Plus le droit d'aimer, ni de vivre. Un humain comme un autre aurait pu avoir le courage de se donner la mort après avoir été confronté à cette réalité. Mais Indonésie n'en avait pas le droit. Son pays, bien que profondément bas et écroulé sous les trois quarts de contaminés capable d'empoisonner involontairement ou avec calme et contrôle, n'était pas entièrement déchu et tombé non plus. Il restait un minimum d'espoir. Si. Il en restait. La preuve, la réponse, ce qu'elle cherchait depuis des mois, elle était en Europe.
En Italie. À Milan.
Un voyage qui s'annonçait long et dur, au vu de tout ces monstres qui se dressaient sur les mers comme sur terre. Laissant derrière elle un centre de mise en quarantaine et de soins – qui tenait du miracle – avec un chiffre d'indonésiens restants encore au-dessus de 10 000, elle quitta sa terre natale et s'aventura hors de la chaleur et de l'humidité pour se retrouver au milieu du froid et de la noire époque qui avait bel et bien englobé le reste du monde. Ce fut là les moments les plus pénibles de son expérience apocalyptique.
Elle dû tuer, de sang-froid, d'innombrables personnes innocentes ou devenues complètement folles. Elle voulait en emmener, en soigner, mais quand bien même elle aurait pu en sauver quelques-uns, sa mutation n'allait-elle pas accidentellement les achever ? Elle s'est retenu de se retourner maintes fois à chaque fois que le temps défilait trop vite et qu'elle fut forcé à abandonner nombreux êtres encore humains en ignorant leurs appels au secours. Elle n'avait plus qu'un but, le seul  et dernier espoir de salut pour sa patrie comme pour les autres : rejoindre cette base comme la terre promise.
Son arrivée en Europe fut fracassante. Et fatigante. Des nations du nord de la Terre ne l'avaient encore jamais vu, et seulement entendu parlé d'elle. Pour entrer dans la dite base, c'était la croix et la bannière. Mais Indonésie arriva, épuisée, dans le fameux QG, le 9 avril vers neuf heures du matin. Elle était blessée, et faisait presque pitié à se retrouver là, par terre et échouée comme une baleine agonisante sur la plage. Au moins elle savait ce que ressentait Willy.

Mais elle y était parvenu. En sécurité, un minimum, comme elle le souhaitait. Et surtout, elle n'était pas seule. Le monde entier s'y était donné rendez-vous, sans vouloir faire de l'humour. Le plan ? Pour elle il ne s'agissait que de s'assurer que la Terre pouvait encore marcher droit et trouver dans une époque prochaine un état à peu près stable où, même s'il coûtera de nombreuses pertes, elle sera propre de toutes ces catastrophes. Et ses pauvres indonésiens qui attendent dans leur branlante base amateur, eux aussi, ils méritent de voir ce jour arriver.
En attendant, Indonésie s'endormit sur un lit propre et doux en songeant aux jours suivants qui vont conclure cette anarchique première quête de l'espoir.


  
Derrière l'écran

  


Pseudo : Asahi (Alex)
Âge : 19 clous
Sexe : Eve
Comment avec-vous connu le forum ? Lavage de cerveau. Je voyais son nom partout. C'était affreux.
Que pensez-vous du forum ?  Y'a trop de méchants et d'âmes en peine là-dessus. À part ça il me semble prometteur ma bonne dame~
Quelle est votre disponibilité ? Régulièrement là.
Code du règlement Oh mais on ne te demande pas ton avis ma chère, bien que cela ne m'empêche pas de valider le code dans mon incroyable bonté~
Autre chose ? Du gore autorisé ? Je l'ai lu ! C'est dans le règlement !! Du sang ! Des boyaux ! DE L'HEMOGLOBINE A FLOTS ! ♪
© Ju de Never-Utopia
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Prusse
Date d'inscription : 10/02/2015
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Kings never die
Prusse

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Mutation: Mimétisme
Expérience: 0/1000
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MessageSujet: Re: Divisée plus que jamais... à Bali, inutile d'aller prier. || Indonésie Divisée plus que jamais... à Bali, inutile d'aller prier. || Indonésie Icon_minitimeDim 12 Juil - 12:59
Et la voilà validée, la jeune enfant <3

**Kit de survie généré aléatoirement**

-Un 3rd Gen Glock 17
-Un drapeau
-Une petite bouteille de désinfectant.
-Une laisse.

Oui, une laisse.
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Divisée plus que jamais... à Bali, inutile d'aller prier. || Indonésie

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