Du haut de ses 1m75, nous pouvons dire qu'Arthur a une taille raisonnable pour un jeune adulte de 23 ans. Car au-delà de ce que son apparence pourrait laisser supposer, Arthur est loin d'avoir un si jeune âge. Cet homme est et a toujours été, aussi loin qu'il s'en souvenait, une nation. Personne ne sait d'où elles viennent, ni comment elles arrivent, pourtant elles sont bien présentes parmi les Hommes. Arthur se trouve être le fervent représentant de l'Angleterre. Du moins, jusqu'ici, c'est-ce qu'il était...mais maintenant ?

Survivre était le seul mot d'ordre que lui et ses compagnons avaient à la bouche. Dans cet environnement sombre et menaçant, Arthur qui à la base ne prenait pas extrêmement soin de lui (du moins, pas aussi superficiellement que son voisin d'outre-manche pouvait le faire), sauf pour se donner le genre du parfait gentleman - soit sobre, mais classe -, n'était maintenant que l'ombre de lui- même aussi psychologiquement que physiquement. Seul sa fierté lui permettait de ne pas flancher et de garder la tête haute et une posture fière. Car jamais, ô grand jamais, Arthur ne se laisserait marcher sur les pieds, ni par une nation et encore moins par un mutant.

L'Anglais n'avait jamais eu une allure de dieu vivant. Son physique était plutôt banal même. Cependant, tout le monde s'accordait à dire qu'il dégageait un charisme non négligeable. Un charisme qui, même malgré la faim, la soif et les combats réussissait encore un peu à se voir, malgré son état déplorable.

La faim, évidemment, le tiraillait, donnant à son corps auparavant maigrelet, une allure de semi-carcasse, sa chair dévoilant allègrement ses os. Ses vêtements en devenait presque trop grand. Mais ceci n'était pas grave n'est-ce pas ? Il fallait faire avec, cela lui tenait chaud, cela le protégeait. Et il fallait tenir coûte que coûte.

Son teint, quant à lui, était plus pâle qu'à l'accoutumer. Il n'avait pas encore une peau maladive, mais elle était cependant beaucoup affectée par les différents maux dont il était victime : faim, froid, soif, chaleur.

Et ses yeux ? Ses yeux émeraudes rappelant les forêts celtes verdoyantes. Qu'étaient-ils devenus ? ...
De simples orbes palotes, un peu ailleurs. Donnant à son regard un air détaché, fatigué. Et pourtant, dans les moments les plus difficiles, on pouvait encore discerné une lueur de détermination propre à l'Anglais.

Survivre, rien que survivre...

Seuls ses sourcils épais et ses cheveux blonds de blés n'avaient rien de différents. Après tout, Angleterre n'était plus Angleterre s'il n'avait plus ses sourcils qui le caractérisaient tant. Il n'était plus lui non plus sans ses éternels cheveux en bataille impossible à coiffer.

Oh Arthur n'avait pas changer tant que ça...Il s'adaptait juste...
Tout comme sa posture, qui n'était plus aussi droite, aussi affirmée, mais plutôt courbée par le temps et la fatigue. Les nations qui étaient immortelles semblaient bien vulnérables face à aux nouveaux problèmes de leur temps.

Car il fallait survivre...Rien que survivre.

Le représentant de l'Angleterre était, à lui seul, un être complexe, rempli de paradoxes et de contradictions : tout comme son pays. Il était à la fois trop calme quand il buvait son thé ou bien trop bruyant quand il se disputait avec France et Amérique ; prenait les choses trop sérieusement quand il s'agissait de magie ou bien pas du tout quand c'était l'heure du thé ; il était très sensible, beaucoup plus qu'il ne le ferait croire, combien de temps avait-il pleurer après le départ d'Alfred ? Pourtant on le pensait vraiment doté d'un cœur de pierre quand il était en guerre ; mais Arthur pouvait également haïr de tout son corps comme il pouvait aimer de tout son cœur quelqu'un.
Il n'y avait pas de juste milieu. C'était tout ou rien. Arthur était comme ça. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, qu'est-ce cela changeait ?

Il se méfiait de tout le monde, encore plus en cette période sombre de l'histoire mondial. Il ne fallait faire confiance à personne, mise à part quelques amis. Paradoxalement, il fallait savoir se serrer les coudes. Chose qu'Arthur avait plus ou moins du mal à faire. Mais il le fallait bien.

Et malgré son air froid qu'il pouvait aborder, son air snobe et méprisant renforcé par ses sourcils immenses, Arthur restait un gentleman. Il se comportait ainsi avec les femmes. On ne refaisait pas un Anglais, toujours avec ce petit accent so british! Avec les hommes, Arthur était cordial la plupart du temps. Amical avec des personnes comme Portugal et Japon, détestable avec d'autres comme France ou bien Espagne. En même temps, ces deux-là étaient la définition même de la connerie et emmerdait l'Anglais à longueur de temps, normal qu'il soit aussi cruel avec eux après...

Aussi amusant et incongru que cela puisse paraître et malgré le fait qu'Arthur était un gentleman 100% certifié, ce dernier avait aussi un côté plus...disons...Rebelle. La nation anglaise n'oubliait pas ses périodes musicales 76 – 78 si chères à son cœur, malgré les années qui passaient. Et, quand par le plus grand des hasards, il arrivait à dénicher quelques 45 tours et de quoi écouter des vinyles dans les ruines laissées par les mutants, il n'hésitait pas à écouter, bercé par la déflagration punk. Anarchy in the UK.

Cependant, Arthur, avant d'être un rebelle ou bien un gentleman était aussi, et avant tout, un être magnant le sarcasme et le cynisme avec brillo et dextérité. Tout ce petit jeu et cette froideur était là avant tout pour créer une carapace autour du cœur caché mais bien présent de l'Anglais. Montrer ses réels sentiments étaient durs pour lui, ou plutôt, il n'osait pas les montrer de peur que l'on se moque, que l'on utilise ses sentiments comme moyen de le faire faiblir. Car, de toutes les nations, il était parmi ceux qui avaient le plus de fierté. Son orgueil remontait sans doute aux temps où il était la première puissance mondiale, le grand Empire Britannique, celui sur lequel le soleil ne se couche jamais.

Arthur n'hésitait également pas à exprimer le fond de sa pensée. Il dévoilait son argumentaire avec aisance et clarté, si bien qu'il avait une idée qui lui était propre et que l'on écoutait ce qu'il disait...Enfin, la plupart des cas. Et quand cela arrivait, il n'était pas peu fier. Dans ta face, sale frog !

Angleterre est donc quelqu'un de compliqué à cerner, il est donc à vous de voir si vous désirez en apprendre plus sur lui et ses convictions ou bien de continuer de le regarder de loin.

En cours.