Physiquement, rien a envier aux autres. 1M85 de hauteur pour un poids de 75 kg. C'est au seuil de la maigreur, mais en ces temps sombres ne faisons pas les difficiles. Pays-bas pesait 80 kg avant tout ce bordel. Depuis Wilhelm perdu du poids, mais pas du muscle. Ses muscles se sont asséchés et le gras a disparu. Il a gardé un corps toujours aussi défini, si pas plus qu'avant. Son visage n'a pas changé avec tout ce qui s'est passé. Toujours les même yeux vert olive aussi froid, toujours ce même regard moqueur qui vous regarde du haut de son mètre 85. Toujours une clope au bec, parfois une simple cigarette, parfois un joint ou encore sa pipe, il fume plusieurs choses. La cicatrice sur son front qu'il ne cache pas, dieu sait qu'il est loi d'en avoir honte, il en est même plutôt fier (mais ça fait aussi partie de ce genre de choses dont il ne parle pas). Ses cheveux sont d'un blond cendré assez clair et unique. Il a tendance à les coiffer pour qu'ils tiennent debout. De nature, ses cheveux sont très lisses et raides donc ils tiennent debout d'eux-mêmes, même s'il tient à les fixer avec de la laque. Après quand ils sont mouillés, ils retombent sur son front ce qui lui donne un air assez sauvage. L'air sauvage est quelque chose qui revient assez souvent de par sa stature et son regard froid et assez hautain. Ce grand néerlandais est bien fier de son physique et le montre. Les apparences ne changent pas, mais le style vestimentaire s'adapte avec les siècles. Un pantalon beige, pour ses longues jambes, des bottes militaires qui remontent jusqu'à son genou et enfin un marcel noir près du corps. Au-dessus de tout çà, un long manteau beige et son éternel écharpe bleu et blanc enroulé autour du cou... Mais avec les événements les plus récents son long manteau à laisser la place a une grosse veste en cuir noir. Même si avec les temps qui court les vêtements, on fait avec ce qu'on a, son écharpe, elle demeurera.

Wilhelm a un caractère bien singulier. C'est qu'il n'est pas aisé de comprendre son raisonnement. Dans les qualités, on citera, une passion pour le jardinage. Les plantes et les fleurs sont peut-être la seule chose qui peut le faire sourire, voir même rougir. Autrement, Pays-Bas est assez froid, voir même distant avec les nations qu'il côtoie sauf avec Belgique et Luxembourg ainsi que certaines de ses colonies, la famille s'est sacrée. Et donc comme je vous disais, il s'avère assez distant envers les autres. Il tient à garder une certaine distance pour ne pas oublier la chose la plus importante : les affaires. Prendre du temps pour discuter revient trop cher, et tout le monde sait que le temps, c'est de l'argent. Et grand dieu, ce que Wil peut être radin. S'il pouvait vendre de l'air, il le ferrait. Sa façon de mener ses affaires descend peut-être aussi de celle de mener ses troupes et ses conquêtes dans le monde entier. Son sens des affaires descendrait donc peut-être de l'époque de Provinces-Unies . Assez froid, Wilhelm n'est pas des plus bavard, et quand il parle, c'est souvent du sarcasme et du cynisme qui franchissent ses lèvres. Même s'il essaie de rester poli en toute circonstance et qu'il garde une certaine solennité dans ses paroles, il y a quand même souvent cette petite pointe de sarcasme qui s'échappe toujours. Assez rancunier, il n'est pas très facile de se faire pardonner par le néerlandais, et quand c'est lui qui est en tort, il fait comme si de rien était. Enfin tout dépend de la gravité de ses actes. Il n'est pas con au point de fermer les yeux sur des horreurs qu'il a commis et celles-là, il les affronte, difficilement, mais il leur fait face. Si on met de côté, tout ça, Wilhelm est aussi un grand fumeur. Et il fume tout. Il fait partie des rares pays ou certaines drogues sont légales et pourquoi il s'en priverait ? Donc ça lui arrive de fumer un joint, comme ça peut lui arriver de fumer une pipe ou une simple cigarette. Oui, il peut vous demander si vous voulez une pipe... N'hésitez pas à lui redemander de quoi il parle, après tout la prostitution est tout aussi légale aux Pays-Bas. Mais avec les derniers événements, Wilhelm est devenu assez méfiant et son pouvoir, il l'a vite adopté et se l'est vite approprié. Il a très vite compris a quoi lui servait son pouvoir, et l'a très vite utiliser. En clair Pays-Bas est un businessman, un fumeur, aux mœurs pas très légal, au sarcasme légèrement chiant et assez méfiant envers les autres.

Ps : il jure en néerlandais et parle sa langue avec l'accent d'Amsterdam .

Wat kunnen we nou hopen ?
(que peut-on espérer maintenant?)

Le soleil se lève sur le port d'Amsterdam et le regard poser sur les bateaux, Wilhelm enfourcha son vélo et reprit la route vers chez lui. Quittant Amsterdam pour un petit village en banlieue, le néerlandais descendit de son vélo devant la porte de son garage et y déposa son outil de déplacement, fixant sa petite maison. Elle n'avait rien d'extraordinaire, rien d'étonnant, mais c'était son chez lui. Pas loin de la capitale où il avait toujours son ancienne maison à De Dam... Mais à De Dam, dans son appartement qu'il avait depuis 1580, il n'avait pas de jardin et quand en 2000, la Reine Béatrix lui avait offert cette maison, il ne s'attendait pas a avoir un si grand jardin. Rentrant à la maison, il ouvrit la cage et caressa ses dwergkonijntjes (lapin nain). Allumant à TV, il commença à préparer a manger.

« Jou DNA verwerken ? Dat kan ! Amerikaanse spécialisten.. »
(Changer ton ADN ? C'est possible ! Des spécialistes américains...)

Wilhelm éteignit la tv et fronça les sourcils. Il attrapa son téléphone et appela le roi, savoir s'il était au courant. Visiblement oui. Bon. Si Sa Majesté est au courant... Il fermera les yeux et fera comme Sa Majesté veut qu'il agisse.

Wanneer Hoop niet meer genoeg is...
(Quand l'Espoir n'est plus suffisant... )

« Een virus ontdekt onder de mensen die hun Dna hebben laten veranderen »
(un virus a été découvert sous les gens qui ont fait muter leur Adn)

Son regarde vert se posa sur la radio et il se leva. Téléphone dans une main, pelle dans l'autre, il appela le roi. Willem-Alexander commençait à avoir peur et ça se comprenait. Le virus gagnait très vite du territoire. Plus le temps plus ce virus détruisait des humains et les changeaient en monstres et ces monstres détruisaient les villes et la vie. Un soir le représentant des Pays-Bas entra au Palais Royale, s'excusant auprès de son roi, de la reine et des princesses, mais il fallait qu'ils quittent Amsterdam avant d'être envahis par les mutants.

« Majesteit... Sorry, ik storm hier binnen maar u moet het paleis verlaten. » dit le représentant de la nation. (Majesté, désolé d'entrer de façon si violente, mais vous devez quitter le palais)
« Waar moeten wij nou heen Wilhelm ? » demanda Maxima, la reine (ou devons nous aller maintenant?)
« Namen. Namen is veillig. » Dit-il (Namur, Namur est sécurisé)
« Alors , nous allons à Namur. » Dit le roi en français faisant sourire légèrement le représentant

C'est alors qu'une course vers la Belgique se mit en place. Le cortège était assez long et pourtant très compact, Wihelm portait la jeune héritière dans ses bras et se revoyait en 40 avec sa grand-mère dans les bras. Grand-mère qui se reposait d'ailleurs sur son épaule. Ils avaient décidé de longer la Meuse et rejoint Liège. Liège qui était dévastée par les mutants et qu'ils quittèrent très rapidement pour enfin rejoindre Namur. Il laissa la famille royale avec celle de Belgique soulagé qu'ils soient en sécurité. Mais quelque chose le tracassait. Il avait appris par la famille royale belge qu'une base pour nations avait été créée, mais celle-ci se trouvait à Milan.

Alors Wilhelm se prépara à partir.

« Wil ? » souffla la voix d'Amalia, la princesse héritière.
« Ja ? » Le géant s'accroupit près de sa future Reine en lui souriant doucement, c'est qu'il avait un cœur tendre pour ses petites princesses
« Ik ga je missen ! Hou je veillig » dit-elle doucement (Tu vas me manquer ! Fais attention à ta sécurité)
« Ik ga je ook missen kleintje » dit Wilhelm (tu vas aussi me manquer Petite)

Un câlin et des au revoirs déchirants plus tard avec sa famille royale, il quitta Namur pour rejoindre Arlon, tout ça a pieds.

Ik vecht door.. het einde is hier nog niet
(je continue de me battre, la fin n'est pas encore là)

Après avoir vu Metz, déchiré par des combats avec des mutants, il rejoignit Nice. Non sans blessures, non sans se battre, mais il arriva rejoindre Nice et enfin Milan... Ça lui avait pris tout un mois pour rejoindre Milan et le voilà qu'il y était. Combien de ses amis étaient déjà là ? Est-ce que sa sœur et son frère étaient déjà arrivés ? Y avait-il un de ses enfants-là ? Une de ces colonies ? Ses cousins ? Il s’effondra devant la porte de la base et attendit...