Hongrie était une très belle jeune femme. Etait, bien avant tout ça. Ses longs cheveux bruns et soyeux ne sont plus désormais que nid de noeuds et sec. Son visage si rond et si enjouée est maintenant marqué des stigmates de la fuite, de la douleur et de la fatigue. La belle jeune femme garde malgré tout le sourire, et ses yeux verts, bien que las et fatigués reflètent toujours sa joie de vivre.
Pour ce qui est du reste de son corps, l'hongroise a perdu du poids, mais elle reste malgré tout joliment dessinée.

La jeune femme a troquée sa robe verte et son tablier pour sa très vieille tenue de combat, bien plus courte (ses jambes fines et graciles sont exposées à la vue de tous) mais tellement plus adaptée pour les mouvements brusques et les longues marches. La tenue comporte aussi une armure couvrant son torse et ses épaules. C'est plutôt pratique pour encaisser les coups, et pas vraiment lourd à porter. Bien que le clic-clic produit par son armure a souvent failli la faire remarquer.

Même avec les événements récents, la jeune femme a su garder un côté coquet et continue de s'accrocher une fleur dans les cheveux bien qu'elle les attache de plus en plus souvent.

La jeune femme était, avant tous ces tristes événements, une jeune femme enjouée, pleine d'énergie, toujours prête à s'amuser.
Désormais, Hongrie est devenue plus calme, plus réfléchie, bien qu'elle garde son côté impulsif au moment de se battre.
La demoiselle a donc gagné en maturité, ce qui ne l'empêche pas de toujours rester optimiste. Elle est persuadée au fond d'elle que ce n'est qu'un mauvais rêve. Elle va se réveiller, elle le sait.

Son doux caractère maternel resurgit lorsqu'elle se trouve face à de nouvelles nations, amies ou autrefois ennemis. Elle a conscience que les temps sont durs, et elle sait que dans ces moments là, il vaut mieux faire fi du passé et se serrer les coudes. Ainsi, la belle brune devient la maman des tout petits, l'amie des plus grands, mais surtout, elle essaie d'aider les autres à s'en sortir.
En effet, Hongrie est très à l'écoute de ses confrères et consoeurs, et si elle peut les aider à retrouver le sourire, elle sera ravie.

En dehors de la base, la belle nation reste prudente mais impulsive. Elle va souvent bien réfléchir à ses itinéraires, mais pas toujours à comment réagir face à un ennemis. Ainsi, elle a pu retrouver le goût de se battre qu'elle avait perdu depuis longtemps. Malheureusement, son manque de tactique pourrait un jour lui être fatal...

Maior pars mortalium, Pauline, de naturae malignitate conqueritur, quod in exiguum aeui gignimur, quod haec tam uelociter, tam rapide dati nobis temporis spatia decurrant, adeo ut exceptis admodum paucis ceteros in ipso uitae apparatu uita destituat. Nec huic publico, ut opinantur, malo turba tantum et imprudens uulgus ingemuit; clarorum quoque uirorum hic affectus querellas euocauit. Inde illa maximi medicorum exclamatio est: "uitam breuem esse, longam artem". Inde Aristotelis cum rerum natura exigentis minime conueniens sapienti uiro lis: "aetatis illam animalibus tantum indulsisse, ut quina aut dena saecula educerent, homini in tam multa ac magna genito tanto citeriorem terminum stare." Non exiguum temporis habemus, sed multum perdidimus. Satis longa uita et in maximarum rerum consummationem large data est, si tota bene collocaretur; sed ubi per luxum ac neglegentiam diffluit, ubi nulli bonae rei impenditur, ultima demum necessitate cogente, quam ire non intelleximus transisse sentimus. Ita est: non accipimus breuem uitam sed fecimus, nec inopes eius sed prodigi sumus. Sicut amplae et regiae opes, ubi ad malum dominum peruenerunt, momento dissipantur, at quamuis modicae, si bono custodi traditae sunt, usu crescunt: ita aetas nostra bene disponenti multum patet. Quid de rerum natura querimur? Illa se benigne gessit: uita, si uti scias, longa est. At alium insatiabilis tenet auaritia; alium in superuacuis laboribus operosa sedulitas; alius uino madet, alius inertia torpet; alium defetigat ex alienis iudiciis suspensa semper ambitio, alium mercandi praeceps cupiditas circa omnis terras, omnia maria spe lucri ducit; quosdam torquet cupido militiae numquam non aut alienis periculis intentos aut suis anxios; sunt quos ingratus superiorum cultus uoluntaria seruitute consumat; multos aut affectatio alienae formae aut suae querella detinuit; plerosque nihil certum sequentis uaga et inconstans et sibi displicens leuitas per noua consilia iactauit; quibusdam nihil quo cursum derigant placet, sed marcentis oscitantisque fata deprendunt, adeo ut quod apud maximum poetarum more oraculi dictum est uerum esse non dubitem: Exigua pars est uitae qua uiuimus. Ceterum quidem omne spatium non uita sed tempus est.