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I know I'm not perfect, but neither are you. [FINIE]

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Mexique
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Localisation : Loin des mutants, s'il vous plait merci.
Mexique

Mon statut
Mutation: Bioluminescence
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MessageSujet: I know I'm not perfect, but neither are you. [FINIE] I know I'm not perfect, but neither are you. [FINIE] Icon_minitimeMer 8 Juil - 16:20
APH : Edge of Eternity
Rosalee Hernández

  
"Personne ne peut revenir en arrière et créer un nouveau départ, mais tout le monde peut commencer aujourd'hui et créer une nouvelle fin. "


  


  
Présentation

  


« Hola ! Il paraît qu'il faut que je me présente, alors allons-y.
Je m'appelle Rosalee Hernández (Mais tu m'appelle Rosalee je te tue.) et l'on me surnomme Rosie (à utiliser comme prénom, donc.). Je représente le beau pays nommé Mexique. Je suis né le 6 novembre, ce qui correspond à la date de la déclaration d'Indépendance du Mexique vis-à-vis de l'Espagne. Je suis une femme. Attendez, mais c'est quoi cette question ? Je... !  Oh, vraiment... Je suis bisexuelle avec une légère préférence pour les femmes et actuellement célibataire et c'est tant mieux. Mon principal défaut est ma franchise (paraît-il) et ma qualité majeure est ma franchise (paraît-il encore). Mais je ne sais pas vraiment me juger moi-même, donc vous verrez par vous-même. »

Taille : 1,61m
Poids : 52 kg
Mutation : Luminescence. En gros, je brille. L'inconvénient principal étant que ne contrôlant absolument pas ma mutation, je peux me mettre à briller un peu n'importe quand... Surtout lorsque je ressens de fortes émotions.
Arme de prédilection : Armes à feu (du genre carabine ou colt), quoiqu'une hache ou une hallebarde puisse faire l'affaire. Un poignard, ça convient bien aussi.
crédits


  
Physique

  



Rosalee a l'apparence d'une jeune fille de dix-neuf ans environ. D'une taille moyenne, un mètre soixante et un, elle a quelques formes au niveau particulièrement du ventre et des hanches, qu'elle cultive en mangeant relativement bien. Son poids, pour sa taille, est relativement correct. Sa peau est matte, dorée par le soleil de son pays, et souvent bien trop sèche à son goût. Elle a testé nombre de produit, sans en trouver un seul qui la satisfasse. Elle a le tic de se frotter de cou lorsqu'elle réfléchit, soulevant ainsi de ses doigts relativement courts mais fins sa chevelure brune et épaisse. Chevelure qu'elle tresse souvent afin qu'elle ne la dérange pas, la natte reposant alors sur l'une de ses épaules, après que la mexicaine ait dû batailler contre ses boucles quasiment indomptables. Ses yeux verts vous fixent souvent comme cherchant à vous analyser, vous et vos réactions, accompagnés d'une moue légèrement boudeuse. Pour autant, lorsqu'elle sourit et rit, une petite fossette se creuse dans sa joue droite, la rendant bien plus détendue et sympathique que son éternel air un peu froid et distant. Malgré sa peau en soit assez foncée, vous pouvez avoir la chance de la voir rougir face à divers compliments ou attentions envers elle. Elle parvient à atteindre le mètre soixante-et-un – son poids y est proportionnel puisque malgré ses rondeurs elle ne pèse que cinquante-deux kilo. Son nez légèrement retroussé, surmontant des lèvres pleines et rosées, accompagnant ses grands yeux bordés de long cils, le tout contenu dans un visage encore assez rond ; sa chevelure épaisse, brune et bouclée ; sa silhouette légèrement ronde malgré sa taille ; voici comment on pourrait décrire plus simplement Rosalee.

Au niveau des habits qu'elle porte, elle préfère mettre des robes à motifs simples ou sans, avec des coloris plutôt clairs en général. Elle aime bien porter de temps en temps une longue jupe, principalement de couleur beige ou noir, accompagnée d'un chemisier. Elle possède aussi divers châles de plusieurs tons, qu'elle aime associer à ses tenues. Pour autant, notre mexicaine ne dénigre pas les pulls, t-shirt ou pantalon, loin de là – vous aurez juste plus rarement l'occasion de la voir arborer un jean et un sweat. Principalement, ses pieds sont chaussés de bottes marrons ou noires, et lors de ses sorties en pantalon, de baskets résistantes. Cependant, depuis la « contamination », elle porte plus souvent des pantalons rentrés dans ses bottes militaires, avec un chemisier et une veste, et son fusil sur le dos. Elle ne sortira que plus rarement ses robes, soit pour de grande occasions, soit juste pour le plaisir. Ses cheveux sont également plus souvent attachés, et son visage plus sérieux. De plus, elle garde toujours sur elle un ruban noué sur son poignet droit, et une croix en argent autour du cou.

Rosalee se tient toujours droite, fière sans donner pour autant l'impression d'être hautaine. Elle marche droit devant elle, et n'hésite pas à pousser dans le tas pour aller là où elle le veut. Elle sait utiliser les muscles qu'elle a réussit à développer, et n'hésite d'ailleurs pas à le faire. Sa voix est loin d'être hésitante, plutôt mordante même, et est bien loin d'être aiguë comme celle de la plupart des filles de sa connaissance. Au contraire, sa voix est plus grave, bien que clair et au niveau sonore pouvant s'élever très rapidement.

Elle possède également un tatouage à l'intérieur du poignet gauche, représentant d'anciens signes maya dont elle a oublié la signification. Dans son dos, elle arbore un autre tatouage près de son épaule droite, représentant cette fois un serpent vert et un aigle blanc, ailes déployées, semblant se battre. Elle a également une tache de naissance ayant vaguement la forme d'un jaguar sous le sein droit. Sa peau est parcourue de légères cicatrices qu'elle a tendance à cacher, bien que beaucoup moins ces derniers temps.


  
Caractère

  




Hum, décrire Rosalee et son caractère... Eh bien, cette jeune femme a un caractère assez particulier. Déjà, pour cerner le personnage, il faut savoir que notre mexicaine ne se comportera pas de la même façon avec une personne qu'elle connaît et aime bien, et une autre qu'elle connaît à peine ou qu'elle ne supporte pas.

Si vous avez la chance de faire partie de la première catégorie, sachez que Rosalee sera joyeuse et souriante en votre compagnie. Elle n'hésitera pas à montrez des gestes d'affections envers vous, elle sera plus encline à rire et à vous posez nombre de questions pour satisfaire sa curiosité. Elle sera en somme beaucoup plus détendue et même câline.

Si vous faîtes partie de la seconde catégorie... Son attitude est presque à l'opposée. Elle gardera constamment un visage fermé ou boudeur, croisera les bras en permanence, le tout pour cacher sa grande timidité. Rosalee n'hésiterait pas non plus à vous insultez ou vous contredire, mais sachez que c'est un test pour elle : en fonction de vos réactions, elle réfléchit ensuite à si elle peut vous faire confiance ou non. Ou alors, elle ne vous aime vraiment pas et le fait exprès.

Lorsqu'elle commence à apprécier quelqu'un, elle fera des petites choses pour elle tout en le niant tout de suite après, lui donnant un petit côté Tsundere que sa mauvaise foi cultive. Elle aura également tendance à parfois se laisser emporter, devenant alors plus proche de la façon dont elle se comporte avec ses amis : elle pourrait bien soudainement vous faire un câlin ou éclater de rire, alors qu'elle tirait une tête pas possible deux minutes auparavant. Mais elle se reprendra très vite et trouvera le moyen de dire que c'est de votre faute, ne vous inquiétez pas.

Il faut savoir également que Rosalee est très franche et manque particulièrement de tact ou de délicatesse. Elle va toujours dire ce qu'elle pense, sans forcément prendre en compte les sentiments de son ou ses interlocuteurs. Pour elle, dire la vérité ou ce qu'on pense est parfaitement normal et elle ne voit pas forcément le mal dans ses mots. Elle a un côté très innocent, elle ne comprend pas toujours lorsqu'elle fait du mal à quelqu'un ni pourquoi ; il lui arrive également de dire des choses parfois sanglantes ou violentes, qui sont pour elle des choses parfaitement normales. Elle n'hésitera pas à dire qu'une personne malade ne ferait que les ralentir et qu'il faut donc la tuer, par exemple. Les réactions souvent engendrées par ses paroles la laissent toujours surprise. Ce côté assez innocent de sa personnalité lui donne souvent l'air d'une enfant qui essaye de comprendre les adultes autour d'elle.

Notre mexicaine fait confiance plus ou moins rapidement aux personnes autour d'elle ; cela dépend en particulier de ce qu'elle ressent à côté de cette personne. Quelqu'un qui la met mal à l'aise aura bien moins de chance de gagner sa confiance que quelqu'un qui la fera plus facilement rire, par exemple.

Il faut savoir également que malgré cela, notre mexicaine peut se montrer très... Violente. Autant dans ses mots que dans ces gestes. Elle n'hésite jamais à ce jeter dans une bagarre, à blesser quelqu'un avec ses paroles, et y prend parfois du plaisir. Elle est assez maligne et rusée pour avoir une bonne répartie et démonter chacun de vos arguments un à un. Dans ce sens-là, se confronter à elle est toujours assez risqué, car on finit toujours par y perdre quelque chose. Elle possède également une solide confiance en elle. Mais une fois qu'elle perd ses repères, elle se met bien souvent à paniquer et s'enfonce dans ses doutes. Elle essayera toujours de se débrouiller seule, même tout au fond d'un trou sans corde pour remonter ; dans ces cas-là, il faut voir qu'elle va mal et l'aider de vous-même. Elle ne réclamera rien, jamais, sa fierté l'en empêchant.

Mais sinon, Rosalee est une personne ouverte et sympathique. Si elle vous aime bien. Dans le cas contraire... Bon courage.


  
Histoire

  


La main pianota un instant sur l'iPod avant de s'arrêter et de sélectionner une chanson. Chanson qui se déversa aussitôt dans les écouteurs puis les oreilles de la jeune femme, pile au moment où le bus démarrait. Un léger sourire étira les lèvres de l'incarnation du Mexique.
Être ainsi, au milieu de son peuple, la calmait. Malgré tout ce qui ce passait en ce moment... Prendre un peu de temps juste pour elle lui faisait du bien. Alors que ses pensées étaient de nouveau envahies par ses souvenirs, Rosalee perdit son regard dans les rues de Mexico qui défilaient sous ses yeux.


Bien sûr, comme tout le monde, elle avait entendu parler de ce programme. Ce programme qui permettrait aux humains d'accéder à des mutations, de se faciliter la vie. Bien qu'un peu dubitative, son âme d'aventurière et de rêveuse s'était emballée à l'idée d'un tel projet. N'était-ce pas merveilleux ? La science et ses progrès ?

Lorsqu'elle s'était réveillée, en pleine nuit, à la suite d'un cauchemar particulièrement marquant, et qu'elle avait trouvé sa chambre éclairée de toute part malgré les lumières éteintes, elle avait mit un temps avant de comprendre.
Son regard vert et brillant s'était posé sur son corps. Son corps d'où s'échappait cette intense luminosité qui piquait presque les yeux. Et elle avait comprit, soudain, qu'ils ne pouvaient plus revenir en arrière, que c'était trop tard, et qu'il faudrait accepter toutes les conséquences de ce projet. Elle avait eut peur, aussi, avait remit en question ce qu'elle pensait être une opportunité pour l'humanité jusqu'alors.
Et si ils avaient fait une énorme erreur ?
Elle n'avait pas réussi à se rendormir, cette nuit-là. Mais les jours suivants, elle avait essayé d'y croire encore. Encore et encore. Que tout ça était une chance, une énorme chance.

Et puis...
Et puis, le premier incident était survenu.
Puis les suivants.

Ces monstres attaquant les villes. Tuant les gens. Détruisant tout sur leurs passages. Ces monstres qui étaient si semblable à des humains une fois sur la table d'autopsie.

Combien de temps avant qu'elle ne souffre de tout ça elle aussi ? Avant que le Mexique, que son peuple ne soit touché ?



Le bus tangua, sortant Mexique de ses pensées et la projetant sur son voisin. Elle s'excusa, se relevant doucement alors qu'un frisson la parcourait.
Non...
Non !

En un instant elle est déjà près de la fenêtre, à regarder ce qu'il se passait, pourquoi le véhicule était autant secoué de toute part. Son regard trouva bien vite ce qu'il cherchait, alors qu'elle tentait tant bien que mal de se convaincre que ce n'est pas vrai ce n’est qu'un cauchemar un mauvais cauchemar je vais me réveiller...
Un mutant.
Non.
Des mutants.
Ils étaient au moins deux. Voire trois. Voire plus encore.
Rosalee n'était pas défaitiste. Vraiment pas. Mais son souffle se bloqua, et elle se sentit trembler en croisant le regard de l'un d'eux. Elle ne se sentait pas prête, pas à affronter ça, pas à se confronter à l'erreur qu'elle avait elle-même faite en supportant ce programme et en le proposant à son propre peuple. En soumettant son peuple à un tel danger.
Une main se posa sur son épaule, elle l'ignora, de même que le « Mademoiselle » prononcé juste après. Son cœur battait trop vite, sa gorge se bloquait, une boule se formait dans son ventre. Sa respiration s’accéléra, les larmes perlaient à ses yeux.
Le bus tangua encore. Percuté de plein fouet. Encore et encore. Puis il céda. Tomba sur le côté, sous les cris des passants restants, des personnes paniqués dans le bus, et des mères voulant protéger leurs enfants et des hommes d'affaires qui n'arriverait jamais jusqu'à leur travail et des adolescents voulant juste un cinéma entre amis et de son peuple qui allait mourir sous ses yeux.
Elle ferma les paupières. Tenta de se rattraper aux sièges. Se fit accrocher par une main bienveillante, serrer contre quelqu'un.
Une vague odeur de sang, chargé en fer, écœurante, atteignit ses narines. Une douleur la traversa de part en part, et puis, tout autour d'elle disparut.


«  Mademoiselle ! »
Rosalee ne prêta pas attention à la voix, continuant plutôt d'enlever les débris en face d'elle, à la recherche d'éventuels survivants.
« Il n'y a plus rien ici, Mexique. »
Elle ne porta pas plus attention à l'homme qui s'était arrêté prêt d'elle, reprenant doucement son souffle. Grand, bronzé, cheveux bruns ébouriffés et yeux noisette, assez bel homme et encore jeune. Sportif, il avait le profil pour survivre encore un peu – du moins si il arrêtait de lui courir après et de la suivre comme il le faisait depuis...
Depuis plusieurs mois, depuis que les premiers mutants avaient fait surface ici, au Mexique, renversant ce bus où ils se trouvaient tous les deux. Où il l'avait sauvé en la mettant en sécurité.
Elle réprima un frisson à ce souvenir. Frisson de dégoût, envers elle-même, envers ces créatures ; mais aussi de peur. Elle n'avait pas put agir, sauver les gens autour d'elle, protéger son peuple. Elle avait été lâche et faible. Et elle ne voulait plus que ça arrive.
Alors, même si elle savait que c'était fini, qu'elle ne trouverait rien ni personne dans les ruines de ces maisons, ni même dans les meilleures cachettes qu'on pouvait trouver dans ce qui était autrefois Mexico, sa chère capitale, elle continuait de creuser, de chercher. Elle refusait d'abandonner encore.
« Rosie... » commença l'homme.
« S'il te plaît, Alejandro, non. Tais toi. Laisse-moi tranquille. »
Il ne dit rien, la regardant juste. Il soupira, avant de s'accroupir lui aussi et de commencer à creuser à côté d'elle. Ce qui sembla agacer la jeune femme.
« Pars.
- Non. Pas tant que tu es là.
- C'est un ordre.
- Dommage, j'ai pas l'habitude d'obéir aux ordres.
- Tu vas te faire tuer si tu restes ici !
- Toi aussi.
- Mais on s'en fiche ! Je ne peux pas mourir, je suis une Nation.
- Je doute que face à un mutant ce statut te sauve.
- Alejandro, pars, tout de suite.
- D'accord.
»
Rosie laissa un sourire victorieux effleurer ses lèvres, éclairant un instant son visage fatigué et sale, maculé de terre et de sueur. Elle s'était levé suite à sa précédente injonction, chose que son ami fit lui aussi.
Avant de se diriger vers elle, de l'attraper par la taille et de la jeter sur son épaule.
« Mais- Alejandro ! Lâche-moi !
- Hors de question. Je te ramène avec moi.
- Alejandro !
»
Le jeune homme n'écouta pas les protestations de Mexique, qui entreprit alors de bouder royalement. Ce qui fit douter au mexicain du véritable âge de son amie.

Les différents survivants se regroupaient pour la plupart aux alentours d'Ensenada, une ville côtière qui leur offrait un accès direct à l'océan afin d'évacuer la plupart des civils. Point bonus, elle avait un aéroport qu'ils reconstruisaient et protégeaient en vue de rallier l'Europe, où il existait paraissait-il une base.
Une base où, nouvelle rumeur, se trouvaient les Nations survivantes.
Ce qui forcément intéressaient les mexicains qui voulaient mettre leur Nation trop têtue et imprudente à leur goût en sécurité. Et bien évidement, ils n'avaient pas mit ladite Nation au courant. Trop de risque qu'elle n'en fasse encore qu'à sa tête et ne s'enfuie dans l'espoir d'aider un tant soit peu son peuple.
Un sourire éclaira le visage d'Alejandro lorsqu'il remarqua l'avion stationné près de la piste de décollage. Le premier départ était proche.


Rosalee s'était isolée dans un coin et boudait.
Il n'y avait pas d'autre mot.
En réalité, elle fulminait plus qu'autre chose.
Et elle se sentait impuissante.
Elle détestait ça.
Plusieurs dizaines de minutes plus tôt, une réunion s'était tenue dans leur base, afin de désigner ceux qui partirait en premier par l'avion définitivement réparé et prêt à l'usage.
L'un des gardes avait débarqués. Des mutants attaquaient de toutes parts. Des mouvements de fuite s'étaient déjà enclenchés, permettant à une petite minorité d'échapper à la mort. Mais il fallait faire partir l'avion, et son groupe d'éclaireurs.
Tous les regards s'étaient tournés vers Mexique. Qui avait simplement dit qu'elle restait là. Elle avait clairement aperçut Alejandro lever les yeux au ciel. Et perçut son « On n'a pas le temps de discuter. »
Puis, elle s'était tout simplement fait assommer. Par ses propres hommes !
Ça, plus le fait qu'elle n'avait put, encore une fois, aider son peuple. Ses enfants, tous... Elle les sentait mourir, s'éteindre d'un coup, comme si on avait soufflé leur vie comme une flamme. Et ça lui faisait mal. Terriblement mal. Elle était meurtrie, et dans son esprit, et dans son corps.
Elle baissa les yeux vers sa peau foncée et parsemée de coupure plus ou moins profonde, de plaies qu'elle ne désinfectaient même plus. Le sang s'écoulait hors de son corps sans qu'elle ne cherche à l'arrêter.
Rosie prit sa tête entre ses mains et gémit. Une larme solitaire coula sur sa joue, mais elle refusa d'en laisser plus s'échapper.

Elle se souvenait de tous les morts. Gabriela, cette douce mère de famille, qui s'était fait ouvrir le ventre par un mutant ; Enrique qui était trop faible, et s'était laissé mourir, pauvre orphelin sans avenir ; Diego, ce vieil homme si gentil qui égayait leurs soirées, n'avait put les suivre lors d'une fuite ; Itzel, adorable enfant si déterminée qui avait eut trop confiance et s'était retrouvée seule face à trop de mutants ; et d'autres, tant d'autres qu'elle ne pouvait les compter. Tous, tous étaient morts. Ils l'avaient laissé seule, encore et encore, et elle pleurait, toujours toujours, en se les remémorant, en se souvenant de leur dernier souffle, mot, regard.
Elle était destinée à être seule et à les voir tous mourir un à un, jusqu'à ce que ce soit son tour. Elle s'y était résolue, préparée ; et l'idée même de survivre lui avait été un temps inaccessible.
Elle était bien trop désespérée.



« Je refuse.
- Rosie, s'il te plaît.
- Je n'ai pas demandé à venir, à la base.
- Justement. On te demande de sortir de cet avion, c'est pas ce que tu voulais ?
- Je n'ai jamais sauté en parachute !
- Il y a un début à tout.
- Je veux rentrer au Mexique.
- Non, tu vas aller en Italie. On en est pas loin. Et si tu refuse de sauter, je te pousse.
- Ça me tuerait.
- Je croyais que tu étais une Nation et que tu pouvais pas mourir ?
»
Mexique poussa un sifflement de rage, agacée, et retourna s'isoler dans un coin. Alejandro la regarda d'un air inquiet. Il voyait bien qu'elle perdait des forces depuis quelques temps, et il se demandait pourquoi. Les pertes étaient-elles trop nombreuses ? Ou était-ce juste la fatigue, le stress, et le fait qu'elle ne se soignait pas malgré ces blessures qui s'aggravait ? Machinalement, il caressa la cicatrice qu'il avait récolté sur sa joue, observant celles qui parsemaient la peau de sa Nation. Puis, avec un nouveau soupir, il alla s'asseoir à côté d'elle.
« On sautera tous les deux. Dans une demie-heure. Faut qu'on se prépare. »
Elle lui renvoya un regard tourmenté, la faisant ressembler à n'importe quelle personne de dix-neuf ans face à une situation qu'elle ne contrôlait pas. Puis elle se ressaisit et se referma totalement, devenant froide et neutre, l'air pourtant grave. Malgré une décision qui ne l'enchantait guère, elle était prête.


« Où elle est, cette fichue base ? » grogna encore une fois Mexique en s'adossant à un arbre.
« Près de Milan. Elle a toujours pas bougé depuis notre départ. » répondit Alejandro calmement.
Il vit Rosie grimacer et se passer un doigt sur son bras droit. Lorsqu'elle retira sa main, il aperçut une nouvelle entaille.
Combien de personnes étaient mortes, cette fois ? Il n'osa pas demander. Ne tenta même pas.
« On n'est plus très loin. » lui assura t-il.
Elle lui rendit un sourire, un joli sourire un peu heureux, surtout soulagé. Alors il lui sourit lui aussi. Il ne pouvait pas faire autrement face à elle.
C'était un petit moment de calme et de paix. Juste un petit moment. Avant qu'ils ne reprennent le chemin et puisse enfin atteindre la base.
Mais forcément, ça n'aurait pas put bien se finir.
Ç’aurait été trop simple.

Le mutant avait attaqué peu après cette minuscule pause – le temps d'un sourire, d'un regain d'espoir pour eux deux, le temps pour leur amitié de resplendir une dernière fois.
Seuls Alejandro avait une arme, un vieux flingue qui avait encore deux ou trois balles dans son chargeur seulement. Ils avaient échappés de peu aux griffes de la créature, puis le jeune homme s'était interposé.
« [|i]Rosie. Cours.
- Non... Je... Je...
- Tu ne peux pas te défendre. Laisse-moi faire. Fais-moi confiance, s'il te plaît.[/i] »
Elle avait fermé les yeux, comprit l'inévitable, l'avait refusé de toutes ses forces. Elle se sentait trembler – encore une fois elle était impuissante.
Encore une fois Alejandro allait la sauver.
« Tu... Promets-moi de ne pas me laisser seule. »
Pas encore, oh s'il vous plaît elle ne voulait pas encore se retrouver seule.
Elle ne voulait pas accepter qu'il meure.
Il avait tiré, une fois.
« Promis. Cours, maintenant. »
Il s'était tourné une dernière fois vers elle alors qu'elle amorçait sa fuite. Et lui avait sourit.
« Vis, Rosie. Pour nous. »

Elle avait sentit une nouvelle coupure sur son ventre peu de temps après. Plus douloureuse. Et qui ne risquait pas de se refermer rapidement, contrairement aux autres.
Elle avait continué de courir, refusant de se retourner, le cœur au bord des lèvres et le souffle erratique.
Et puis, il y avait eut une porte, et elle s'était effondrée devant. Elle avait cette fois-ci laissé ses larmes couler alors que son souffle s'emballait encore, l'entraînant vers une crise d'angoisse.
Le mutant allait-il arriver ? L'achever ?
Il ne vint jamais.
Alejandro l'avait sauvé, encore une fois.
Elle allait vivre. Mais cette survie avait un goût amer.
Mais Mexique était forte. Elle allait se redresser, se battre.
Elle ferait ce qu'elle avait toujours fait.
Balayer son passé pour reconstruire son futur.


  
Derrière l'écran

  


Pseudo : Aelig
Âge : 17 ans, bientôt 18 ~ (j'ai bon espoir o/)
Sexe : Femme ~ Et vous pouvez venir le vérifier si vous me croyez pas- /shot/
Comment avec-vous connu le forum ? Les admins et PK ~
Que pensez-vous du forum ? Il a l'air sympa même si j'aime pas tellement le post-apocalyptique blblbl. Faîtes-moi aimer ! /shot/
Quelle est votre disponibilité ? Hum.... Normalement, tous les jours pour l'instant... Le soir, les week-end et les vacances o/
Code du règlement T'as un problème avec mon code ? :T Quoi qu'il en soit, votre souverain le valide !
Autre chose ? BLBLBLBLBLBLBLBL JE VOUS AIME TOUS LES GENS.
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Prusse
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MessageSujet: Re: I know I'm not perfect, but neither are you. [FINIE] I know I'm not perfect, but neither are you. [FINIE] Icon_minitimeDim 12 Juil - 2:27
Et je te valide donc, jeune enfant :B

**Kit de survie généré aléatoirement**
-Un 870MCS
-Un drapeau.
-Un boite de sparadraps.
-Une boite à meuh.

Parce que je rage que t'aies eu un fusil à pompes et moi un pauvre calibre 40 /sobsob/
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