Avant toute cette histoire de mutation génétique et tout ces problèmes le japonais, toujours aussi petit cependant, avait les cheveux noir jais avec de légers reflet bleu nuit, des cheveux lisses, court et coupé droit d'une façon assez strict reflétant assez bien son esprit droit et incorruptible. Ses yeux eux sont marrons et d'une profondeur qui trahit la profondeur de son âme sereine.
Peu musclé mais assez pour tenir tête à certaines personnes l'asiatique vivait dans un train de vie qui favorisait la tonicité musculaire et non le développement des muscles.
Kiku portait traditionnellement un uniforme de l'armée navale japonaise de la seconde guerre mondiale blanc comme neige, droit affublé d'épaulettes dorées. Son col de veste type mao, influence de son grand frère chinois, noir décoré de liserait dorés. Il avait des mains fines et blanches.

Cependant les années ont passées, il a changé. Aussi bien mentalement que physiquement.

Japon, aujourd'hui, contrairement au passé, à une âme beaucoup moins sereine ce qui est traduit par son visage beaucoup plus expressif qu'avant mais restant toujours dans une sorte de mesure que sa raison lui dicte malgré les événements. Ses cheveux, stricts autrefois, le sont toujours, du moins de face, sa frange est toujours aussi courte et droite cependant ses cheveux ont poussés et il en réduit et contraint de se les attachés en queue de cheval afin de ne pas être gêné par sa chevelure presque aussi longue que la chinoise d'autre fois.
Toujours aussi petit mais légèrement plus élancé et musclé du faite de la fuite constante qu'il a essuyé jusqu’à la base. Ses vêtements ont même à changer délaissant son uniforme blanc pour un ensemble, composé d'un pull col roulé et d'un pantalon, tout comme son esprit il a noircit, de teinte noire, la non-couleur sombre lui permettant de rester plus facilement dans l'ombre et d’attiré le peut de chaleur que peut refléter le soleil en hiver. Ses vêtements restes droits et stricts mais étaient moins soignés qu'au paravent. Ses mains meurtries par les nombreuses mauvaises rencontre portent les cicatrices des combats durement gagnés et sont donc couvertes d'une paire de gant blanc. Il attache son arme à sa ceinture pour une meilleure accroche et la dégainer plus rapidement. Cependant la précision de sa main droite à grandement baissée à cause du retour de son katana qui s'était planté dans les nerfs de sa main après avoir virevolté suit à un combat ou il fut désarmé.

Avant toute cette histoire de mutation génétique et tout ces problèmes le japonais, était quelqu'un de calme, de réservé. En effet il préférait jauger la situation et au mieux ne pas parler au pire si la nécessité se présentait ne répondre que part des phrases courtes et non dénuées de sens. Préférant le calme du silence à l'inutilité du langage.
Son visage parlait beaucoup moins pour lui ce qui rendait les contact avec les autres encore plus compliqué que son aspect associable et ses traditions pour le moins originales ne facilitait pas les liens amicaux.Il souriait peu mais les adressait aux personnes qui selon lui les méritaient. Timide, silencieux et travailleur, Japon ne connaissait pas grand chose du monde extérieur et avait besoin de temps pour s'ajuster au niveau des autres personnes.

Cependant les années ont passées, il a changé. Aussi bien physiquement que mentalement.

Japon, aujourd'hui, contrairement au passé, à une âme beaucoup moins sereine. Le japonais cède plus facilement au combat et à la violence qu'autre fois ceci étant dut au fait qu'il ne fait pas confiance à beaucoup de personnes en ce bas monde. Il reste réservé et travailleur, mettant son esprit tactique et stratégique au service des opérations et des autres ce qui est en contradiction avec son ancien caractère cependant il en garde des traces, toujours aussi taciturne ce qui fait de lui une sorte de marginal des liens sociaux qui vous permettent de rester en vie et de ne pas craquer psychologiquement. Plus apte à combattre si le besoin se fait ressentir, il aura apprit à faire fit de la diplomatie et presque de son humanité qui pouvait sembler douteuse autrefois. L'asiatique se laisse, peu souvent mais c'est le cas, dominé par une colère démente entraînée bien souvent par sa mutation qui l'oblige à voir les véritables intentions, part déduction de l'état d'esprit, des personnes qui l'entour. il garde tout de même le respect militaire, très cher à sa nation, tout comme le respect de l'autorité et sa capacité à préférer mourir que de perdre son honneur, c'est un homme qui reste réservé et peu ouvert aux autres.

C'est assis dans un coin que le japonais avait décidé de se replonger dans son passé. Il sortit avec délicatesse une feuille de papier faite à partir de bambou et se remémora ce qu'il avait vécu en lisant la lettre qu'il s'était écrit lui-même, un peu comme un pense-bête pour ne pas refaire les mêmes erreurs que par le passé.
"Tu ne pourras plus vraiment compter sur personne alors garde tes amis prés de toi .. quels amis ? Tu en avais très peu je te le concède mais ils étaient bel et bien réels, comme Alfred et Arthur avec qui tu partages une histoire communes et tu y penses à Feliciano et Ludwig ? Bien que vous étiez alliés à la guerre vous avez développé un triangle d'amitié que tu n'as même pas prit la peine de reconnaître."
Il lisait ses propres mots et les trouvait assez dur mais s'il lui fallait cela pour continuer et ne pas céder, autant être franc dès le début. Kiku replia la lettre, il n'avait pas besoin de lire la suite, la connaissant déjà, ce qui contait la défaite du second conflit mondial face à USA et les concessions qu'il avait du faire afin de préserver son honneur. L'archipel Japonais la rangea sans y faire la moindre attention, famille, ami, il n'en avait que faire dans ce monde hostile, il avait apprit à ne faire confiance personne si ce n'est lui même et les quelques personnes à l'aura qu'il jugeait convenable.

[…]

Les mutations ? A vrai dire il n'y croyait pas spécialement mais y pensait tout le temps, ne pouvant s'en empêcher, il idéalisa même pendant quelques temps les effets et les répercutions que cela pourrait avoir. Du moins il idéalisait jusqu'au jour ou cela le toucha, lui et sa nation. Son "don" qu'il voyait premièrement comme une chance pour sa nation le fit changer d'avis sur la question quand il se rendit compte jusqu’où il pouvait aller, non seulement détecter la présence de personnes autour de lui,ce qui était un véritable avantage en temps d'hostilités, mais aussi déterminer leur état d'esprit, ce qui le rebuta fortement fut l'aspect intrusif qu'il pouvait avoir grâce à cette mutation.

De fil en aiguille le japonais se retrouva rapidement en terres inconnues à force de rester à l'écart de son entourage afin de ne pas percevoir la véritable nature des autres, c'est en réussissant ce déni de la réalité qu'il se mit en danger tout seul en terres hostiles, ayant pour premier objectif de survivre comme il le pouvait, et le plus longtemps possible, il était une nation et non un humain frêle et fragile.

Ce qu'il fit avec plus ou moins de difficulté, jeté littéralement dans une nature hostile, Japon apprit avec ce qu'il avait de savoir-faire et beaucoup de pratique pour tenter de survivre. Il a développé une nouvelle approche du danger, se servant de sa mutation pour s'auto-prévenir de la venue d'un être vivant. Ce qui lui sauva la vie à plusieurs reprise même ce jour là où il aurait parié que tout était perdu d'avance ..

Japon était terré derrière de la broussaille tombante en ruine ce qui n'était pas la meilleure des cachettes mais la seule qui avait été à sa portée. Il ferma les yeux histoire de se concentrer sur l'éventuelle arrivée de quelqu'un ou quelque chose qui pourrait intenter une fois de plus à sa vie.

Quelque chose approche .. lui souffla sa conscience. D'un bon il se redressa et tomba nez à nez avec une créature qui lui était encore inconnue. Il fit quelques pas en arrière, gardant son regard pénétrant et vitreux dans celui de la bête se tenant face à lui. Une fois à une distance raisonnable il dégaina sa seule arme qui était restée intacte, plus ou moins, depuis le temps.

Approche .. essaye.

Sa voix trahissait son appréhension malgré le fait qu'elle se voulait ferme et impassible. Il avait décidément perdu de sa superbe. Il vit la créature approcher rapidement. Prit d'un élan d’adrénaline le japonais voulut se défendre au corps à corps. Cependant son adversaire était plus grand et plus robuste que lui ce qui fit valser son arme dans les airs. Le temps d'observer la trajectoire que son arme avait empruntée, l'asiatique se retrouva à terre à la merci de la créature répugnante. Il pensait être au point mort quand une douleur lancinante dans sa main droite le fit réagir avec violence. Ses yeux se fixèrent sur son arme planté d'un coup sec mais douloureux dans sa main droite.

Dans un geste rapide mais incontrôlé il reprit possession de son arme, la retirant d'un geste vif et dans un hurlement de douleur. Japon s'en saisit de sa main gauche, encore valide et planta la lame aiguisée dans le corps de son adversaire. Il la retira avant de redresser et de contempler avec horreur de cadavre sans vie de son opposant tomber lourdement dans la neige de ce froid mois de janvier.

Honda récupéra prestement son sac à dos et partit dans la direction opposée afin de n'en croiser aucun autre. Arrivé à une nouvelle cachette, plus efficace, il dut sacrifier sa manche de chemise pour se faire un bandage de fortune à sa main qui le lançait douloureusement. Il se laissa choir contre le rocher couvert de neige un moment et ferma les yeux. Il était bien, pour une fois depuis longtemps il avait froid mais il s'en fichait ..

Reprend-toi ! Lui siffla sa conscience, il faisait de l'hypothermie et cette voix aiguë le fit réagir et se redressa avec difficulté et reprit la route.

Sa main toujours douloureuse, Japon apprit à trouver son chemin et à ce sortir de situation périlleuse sans l'aide de sa main dominante, ce qui ne fut pas une mince à faire bien sur. Kiku, dont la volonté était infaillible apprit également la nécessité de se motivé pour survivre et de faire face à des difficulté bien plus grande que son grand frère qui pète des câbles comme durant son enfance. C'est lorsqu’il cru qu'il allait complètement laisser tomber qu'il entrevit la frontière italienne.

"Hōmu .."

Maison .. fut le seul mot qu'il put articuler en réalisant qu'il était arrivé à la base tant convoitée. Il eut à peine de temps d'y mettre les pieds qu'il semblait déjà aspirer par la grandeur de l'endroit et la sérénité qu'il dégageait. Il se sentait chez lui.